Qu’est-ce que la liberté ?

Aujourd’hui dans notre cours de praxéologie aléatomadaire, nous allons nous intéresser à cette notion si essentielle qu’est… la liberté !

La liberté consiste à faire ce que vous voulez dans la limite de vos capacités, sans empêcher personne de faire de même:

Toute action est fondamentalement le fait d’une seule personne (sinon c’est juste un assemblage d’actions coordonnées plus petites, exécutées chacune par un individu seul), et toute action est nécessairement décidée par une seule personne (sinon c’est juste un assemblage de décisions concordantes plus petites, prises chacune par un seul individu). Les institutions dites « collectives » ne servent en fait toujours qu’à désigner une personne qui prend alors la décision, et une personne qui réalise alors une action donnée: il n’y a ni action ni décision collective, seulement coopération sociale où chaque individu agit concurremment.

C’est d’ailleurs le sens de « individu »: qui n’est pas divisé en plus petits éléments.

Une fois qu’on a compris ça, on peut réaliser que la liberté s’exerce nécessairement sur un domaine particulier à chacun: chaque personne possède son propre domaine exclusif de souveraineté, et règne en seul maître absolu sur ce domaine, et sur lui seul. Chaque individu prend les décisions qui lui échoient.

L’individu est une volonté unique: c’est, comme on l’a vu au début, le plus petit élément indivisible de prise de décision. L’individu veut, et c’est pour ça qu’il agit, et chaque individu agit séparément (mais peut coopérer avec les autres, ça aussi on l’a vu).

L’individu c’est aussi une durée limitée de temps de vie qui est passée à vouloir et à agir. Cette durée est une conséquence de l’existence de l’individu, elle fait donc partie de son domaine exclusif d’action: votre vie vous appartient, elle n’appartient pas aux autres individus ni à « Dieu » ni au Gouvernement. De même, le support physique de cette vie fait partie de l’individu, et donc de son domaine exclusif de liberté: votre corps vous appartient, il n’appartient pas aux autres individus ni à « Dieu » ni au Gouvernement.

On peut déjà voir ici que l’esclavage est injuste parce qu’il nie le fait, vérifiable par n’importe qui, que chaque individu décide seul de ce qu’il fait de son temps passé à vivre, et de son corps.

Tout ce que l’individu fait de ce temps fait aussi nécessairement partie de son domaine exclusif de souveraineté: par ses actions l’individu fait rentrer dans son domaine exclusif de souveraineté ce qui ne faisait partie du domaine d’aucun autre individu.

Par l’action de ma réflexion et le jeu des muscles de mon corps je crée ce qui n’était pas, je transforme ce qui était un morceau d’Univers immaculé de toute trace d’aucun autre individu, j’attribue une utilité à ce qui était en dehors du domaine d’action de tout être humain jusque là: je le fais mien. C’est comme ça que je peux exister: je fais mienne la nourriture qui maintient et consolide mon corps et donc perpétue mon existence, je fais miennes les ressources naturelles d’où je tire cette nourriture, et tout ce qui peut combler mes autres désirs.

C’est ce que l’on appelle la propriété ou possession légitime: elle désigne l’ensemble de ce qui se trouve dans le domaine exclusif de souveraineté d’un individu, c’est tout ce que vous possédez, que vous n’avez volé à personne.

Parce qu’un élément de propriété est à un seul endroit à la fois, il ne peut appartenir qu’à une seule personne à la fois. Parce qu’une action n’est le fait que d’une seule personne à la fois, parce que les choses que cette action concerne ne peuvent appartenir qu’à un seul individu à la fois, seul cet individu peut décider de son usage.

Vous et moi ne pouvons pas utiliser la même bicyclette en même temps pour aller à la fois faire des courses et faire une balade en forêt, par conséquent une, et une seule, personne peut décider de l’usage de cette bicyclette.

La liberté est donc l’étendue de ce que vous voulez faire avec le contenu de votre domaine exclusif de souveraineté: la liberté, c’est la propriété (et réciproquement, comme dirait Pierre-Joseph Proudhon). La liberté et la propriété sont les deux faces de la même pièce, la liberté est le contour de votre domaine, la propriété en est la surface:

Faire usage de la propriété de l’autre (son corps, son temps de vie, etc…) contre sa volonté c’est franchir la ligne de liberté d’une autre personne, c’est s’introduire de force dans son domaine exclusif: c’est une agression.

C’est parce que vous pouvez utiliser comme bon vous semble le papier et l’encre qui vous appartiennent, que vous avez la liberté d’expression. Vous empêcher de vous exprimer, c’est confisquer l’usage libre de votre propriété: c’est une agression, une violation de votre liberté.

C’est parce que vous, et vous seul, pouvez faire ce que vous voulez de votre corps, que personne d’autre que vous-même n’a le droit de vous frapper, vous arrêter et vous jeter en prison*. Votre corps est votre propriété, le saisir de force ou l’abîmer malgré vous est une agression, une violation de votre liberté.

C’est parce que l’air qui se trouve chez vous, qui entre dans vos poumons et que vous utilisez pour respirer vous appartient, que le polluer contre votre volonté est une agression, une violation de votre liberté.

Autrement dit, on peut résumer la liberté par: Faites tout ce que vous voulez avec ce que vous n’avez volé à personne.

* Eeeeh oui, quand on vous arrête, par exemple pour usage de stupéfiant, théoriquement la Police ne fait qu’exécuter votre propre volonté de vous arrêter et de vous enfermer vous-même, puisque la fiction officielle de la république dit que c’est en votre nom que la loi règne dans ce pays, et que c’est vous-même qui décidez et approuvez la loi par votre vote…

À propos jesrad
Semi-esclave de la République Soviétique Socialiste Populaire de France.

15 Responses to Qu’est-ce que la liberté ?

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  5. Znorkh says:

    Jamais vu sophisme plus flagrant. Je veux dire, ton saut de l’intégrité physique à la propriété implique soit qu’il y ai en permanence quelquechose que je puisse m’approprier, soit que mon travail crée réellement quelquechose. Hors « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette vision ahurissante de la liberté mène forcément au conflit d’appropriation et à l’anomie.

  6. jesrad says:

    saut de l’intégrité physique à la propriété implique soit qu’il y ai en permanence quelquechose que je puisse m’approprier, soit que mon travail crée réellement quelquechose.

    Non.

    Cela implique seulement que chacun dispose du même droit à s’approprier d’éventuelles ressources non-appropriées. Confondre « être libre » avec « posséder », c’est une erreur fatale des gauchistes.

    Le travail, en tant que transformation, crée toujours réellement quelque chose – sinon ce n’est pas du travail.

    Hors “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.

    Sauf l’entropie, je te signale. et c’est « Or », pas « hors ».

    Et justement le travail fait varier l’entropie. Les mêmes atomes de carbone et d’oxygène, quand ils sont à un endroit (dans des molécules longues formant, avec quelques autres atomes, des protéines) plutôt qu’à un autre (dans des molécules de gaz disséminés dans l’atmosphère) n’ont pas la même valeur du tout. On ne peut donc absolument pas dire que c’est la même chose: trouver les molécules de gaz en question, c’est combattre l’entroie croissante. Amener ces molécules à un état chimique plus organisé, c’est combattre l’entropie croissante. Le travail consiste en ce genre de transformations.

    sophisme

    Menteur.

  7. Znorkh says:

    et c’est “Or”, pas “hors”.

    Au temps pour moi, j’aurais pas dû poster bourré.

    Ceci dit: tu te rends bien compte que tu mélange torchons et serviettes, là, non? Essayer d’appliquer la définition physique de l’entropie à un domaine économique, c’est s’exposer à de graves déconvenues. Je m’explique: contrairement à ce que tu essaye de démontrer, le travail humain, au sens économique du terme, ne lutte absolument pas contre l’entropie au sens physique du terme. Pour plusieurs raisons:

    1°)L’énergie apportée par le travail humain n’est pas extérieure au système (toujours au sens physique), puisque l’être humain est partie prenante de ce même système (ici, par exemple, la biosphère locale, ou plus largement la planète Terre)
    2°)Le travail humain produit des déchets, que ce soit directement (de part l’action physique effectuée, s’il y en a) ou indirectement (de part l’énergie dépensée).

    Alors on peut se lancer dans un calcul de rendement si tu y tiens absolument. Mais je maintiens ma position: ton raisonnement est sophistique, parcequ’il assimile deux définitions différentes du même terme.

  8. jesrad says:

    « L’énergie apportée par le travail humain n’est pas extérieure au système »

    N’importe quoi ! D’une part, le système envisagé lors du travail n’est pas la Terre toute entière. D’autre part la Terre n’est même pas un système fermé de toute façon. En plus il est impropre de parler d’énergie quand il s’agit en fait de disentropie, je te signale. Cette disentropie est récoltée par la Terre sous forme d’organisation de la matière et de l’énergie, avec comme sources principales le Soleil: elle est bel et bien « extérieure au système » même quand on parle de la Terre entière.

    « Le travail humain produit des déchets »

    C’est la même confusion que de parler d’énergie à la place de disentropie. Ça n’a aucune importance, d’autant plus que « déchet » est alors une définition subjective (voir: recyclage, valorisation des détritus, etc… Les déchets des uns sont souvent la matière première des autres, puisque ce qui compte n’est pas la matière ou l’énergie, qui sont en quantités relativement stables sur Terre, mais leur organisation).

    Alors, lequel de nous deux mélange torchons et serviettes ? Et je te signale en passant que Leibniz avait déjà appliqué des calculs semblables à l’économie (plus précisément, au calcul de l’entrepreneur – il avait négligé tout le reste).

    Et pour finir, je n’utilise pas le sens « physique » du mot travail, mais bien le sens humain, car j’ai pris la peine de préciser que le travail (au sens humain) n’a pas toujours pour but d’augmenter l’organisation de la matière ou de l’énergie, mais aussi parfois de la diminuer, puisqu’il est entrepris pour créer des richesses. Dans tous les cas, les actions humaines, même l’effort de pensée, sont une dépense de disentropie, et à ce titre entraînent toujours une consommation de disentropie.

    Au final il n’est pas question de calcul de rendement au sens physique, de toute façon, mais de comprendre d’où vient la richesse, comment, et pourquoi il est possible de tous s’enrichir sur une planète isolée. C’est pour ça que je ne vais pas me perdre dans des formulations mathématiques: de toute façon la motivation humaine ne se met pas en équation, ce serait vain.

    Bref, avant de tenter la critique, commence par comprendre le sujet.

  9. Znorkh says:

    Allez, admettont que je suis stupide.

    Définit « disentropie ».

    Intuitivement, je dirait « le contraire de l’entropie »… mais ça pose un problème: l’entropie est une fonction d’état. Son contraire devrait donc l’être aussi… Comment « stocke »-t-on et « consomme »-t-on une fonction d’état?

    En fouinant un peu (oui, je suis biologiste, pas physicien… la seconde loi, c’est déjà limite pour moi) j’ai découvert le concept de « néguentropie ». Peut-être était-ce à ça que tu faisait allusion? Sauf que d’après ce que j’en comprends, c’est un état d’un système ouvert dans lequel la tendance entropique est compensée par un apport d’énergie (ou de matière, puisqu’au final c’est la même chose). Ca ne m’explique toujours pas comment « ça » peut être stocké et/ou consommé.

    Non, sérieusement, je suis curieux de savoir quelle définition tu donnes à ce terme.

    Pour le reste, je vais avoir l’outrecuidance de te rappeler que c’est toi qui a amené l’entropie sur le plateau.

  10. jesrad says:

    Ravi que ce sujet vous plaise !

    Je dis « disentropie » en tant que traduction du mot « disentropy ». Le sens que vous en donnez correspond très bien au concept (tendance entropique compensée d’un système ouvert, mais pas seulement), donc néguentropie peut être utilisé comme synonyme, je crois.

    Comment un système ouvert (exemple: la Terre) « stocke » de la disentropie ? En augmentant son organisation (le contraire de la dissipation ou uniformisation). Exemple: l’absorption de l’énergie solaire par la Terre et sa dissipation vers l’espace en rayonnement infrarouge va, en passant, amener de l’eau du sol ou de l’océan vers l’atmosphère, lui donnant de l’énergie potentielle et chimique: cette eau est plus organisée qu’avant. Plus loin, la chute de cette eau va dissiper ces énergies, ce qui à son tour organisera encore autre chose un peu plus (en fournissant le travail nécessaire au cycle de l’eau par exemple), etc…

    Voyez ça comme un ressort: pour le comprimer il vous faut détendre un plus gros ressort, et ensuite en le détendant cela permet de comprimer d’autres ressorts plus petits à leur tour, etc… Ce n’est pas tant de l’énergie qu’une différence d’énergie: sans différence tous les ressorts sont autant comprimés donc on ne peut pas ni les détendre ni les compresser – c’est pour ça qu’un niveau de chaleur uniforme, même élevé, ne suffit pas pour avoir du travail utile.

    La croissance d’une plante pourrait être qualifiée de stockage de disentropie (apport de matière et d’énergie pour compenser la tendance entropique qu’a la vie en général à… dépérir). L’apprentissage d’une information, la digestion, aussi, à chaque fois il y a un « ressort » qu’on détend pour obtenir cette action et généralement en comprimer un autre plus petit. (C’est le moteur de toute action, et ce y compris chez l’homme, par contre les motivations humaines qui déclenchent et dirigent cette action ne sont pas rationnalisables, donc on ne peut pas faire de mathématiques avec depuis l’extérieur, comme l’avait démontré en son temps Ludwig von Mises)

    C’est de ce genre de considération qu’on peut tirer des concepts comme la limite théorique absolue d’énergie utilisable sur Terre en additionnant le flux solaire, la géothermie, les moments cinétiques de la Terre et de la Lune dissipés dans les marées, et le potentiel des matériaux fissiles. Ce sont les gros ressorts que l’on peut exploiter pour comprimer les nôtres (sans oublier que pour les recomprimer, il faut d’abord les détendre, ce qui ne peut se faire que si on a déjà décomprimé les autres ressorts: il faut une source chaude et une source froide pour faire tourner un moteur), on ne pourra pas obtenir plus ici bas. Et de là on en peut embrayer sur des choses comme les sphères de Dyson comme moyen d’augmenter ce maximum. Sinon l’intérêt économique du concept c’est d’être limité à ce qui est utilisable uniqement, ça permet d’expliquer pourquoi le capitalisme fonctionne (et pourquoi la consommation du capital va dans le sens contraire au développement de la vie)

  11. jesrad says:

    Il y a encore un autre intérêt à cette notion: celle de définir la vie de manière indépendante de la biologie ou de la chimie (la vie comme processus disentropique auto-renforçant), et aussi de comprendre pourquoi les alter-mongoliensdialistes se gourent totalement quand ils disent que la croissance perpétuelle est impossible.

    La croissance économique, à la base et à long terme, correspond simplement à une amélioration de l’efficacité du travail humain, c’est à dire l’amélioration de la quantité de disentropie obtenue lors de la réalisation (par dissipation) d’une quantité donnée d’entropie: plus on produit de richesse avec la même quantité fixe de temps et d’efforts (à l’aide de capitaux productifs) plus on est riche. C’est de là que vient le profit capitaliste, c’est ce qui justifie l’intérêt sur les prêts (partage du profit correspondant à cette économie de temps et d’efforts). Cela veut dire que les sociétés capitalistes tendent à long terme vers le maximum théorique de disentropie (défini plus haut par l’addition des « gros ressorts » qui s’appliquent à la Terre).

    N’importe quel bachelier devrait être capable de donner un exemple de fonction mathématique qui reste toujours inférieure à une valeur fixe donnée, mais ne décroît jamais (exemple: N – 1/X pour tout X positif, tend vers N sans jamais l’atteindre et croît perpétuellement). Et voilà: la croissance perpétuelle n’a rien d’impossible, surtout à long terme, c’est même une caractéristique systématique des sociétés capitalistes, qui n’a rien de surprenant une fois qu’on a bien compris ce que l’on voit et ce qu’on ne voit pas.

  12. Franck says:

    Mes études sont bien loin, mais la fonction f(x)=n-1/x ne tend-elle pas plutôt vers n lorsque x tend vers l’infini?

    A part ça, tous ces aspects d’entropie/disentropie, d’émergence, de chaos, d’organisation spontanée, etc. m’intéressent aussi énormément.
    Merci pour vos multiples articles et commentaires sur le sujet!

  13. jesrad says:

    Oui, c’est N (la quantité fixe) que je voulais écrire, je corrige.

  14. BEDIN says:

    Bonjour,
    Lu avec beaucoup d’intérêt,mais
    pas du tout d’accord sur la définition de la liberté !

    La liberté existe, si toute personne en vie, peut la vivre
    sans rien devoir à l’autre.
    Toute vie qui est redevable à la société, n’est pas libre.
    Forcer l’action à une vie est du ressort de la dictature.
    La liberté c’est vivre décemment sans son action, (travail)..
    L’action doit être un choix, pas une imposition qui est = alors à la dictature, (qui est très loin de la liberté) !
    La liberté que nous vivons est tributaire de l’argent !
    Sans argent la liberté n’existe pas.
    La vraie liberté est de vivre dignement sans rien devoir à l’autre, l’action devient alors un choix de statut dans cette liberté.
    Tout compte fais on enrobe encore une fois la liberté dans des mots savants comme entropie, pour noyer le poisson.
    La liberté est réelle que si vous pouvez vivre sans rien devoir de quelque manière que ce soit à l’effort du travail de l’autre.
    La liberté que nous vivons, est de l’esclavagisme organisé
    Tant que nous vivrons au crochet de celui qui par son action récolte de l’argent, le mot liberté n’aura aucun sens,
    que celui de nous imposer le bien ou le mal vivre
    Petit exemple:
    Lorsque nous naissons, nous sommes totalement tributaire de l’autre,(géniteur).
    Si le géniteur n’a pas de quoi vivre, nous mourrions, qui veut dire que le géniteur
    est obligé de mendier pour vivre et nous le permettre, où se trouve la liberté là,
    on oblige de faire une action pour survivre, (exemple excessif).
    Nous sommes dans un processus de liberté où la base est la mendicité, la soumission, vivier d’une dictature sournoise
    qui nous dis, travaille ou crève. Encore une fois où est cette liberté?
    Sous aucun angle nous sommes libre, et toute cette définition sur la liberté
    est une vaste comédie burlesque, ou alors on ne comprend pas ce qu’est la liberté.

  15. jesrad says:

    « La vraie liberté est de vivre dignement sans rien devoir à l’autre, l’action devient alors un choix de statut dans cette liberté. »

    Tout à fait d’accord. Je vous signale juste qu’on ne doit rien à quelqu’un dans un échange avec cette personne. Ni avant, ni pendant ni après.

    « Lorsque nous naissons, nous sommes totalement tributaire de l’autre,(géniteur). »

    Et ce n’est la faute DE PERSONNE. C’est notre nature, nous sommes des êtres vivants, il nous faut manger, boire et respirer pour continuer d’exister, et ça ne sert à rien de se révolter contre les lois de la physique.

    Vous confondez « être libre par rapport aux autres » avec « être libéré des contraintes naturelles de l’Univers ». La première est un but noble, l’objectif moral de tout être conscient ; alors que le second est une pitrerie infantile.

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