Et maintenant, quoi ?

Après le temps de l’émotion vient le temps de la réflexion. Une réflexion qui se doit d’autant plus prudente qu’elle se fait directement après un attentat terroriste.

Considérant le but d’un tel attentat, il convient de se garder de mesures hâtives souvent dictées par un besoin de sécurité : si ces mesures n’ont jamais apporté plus de sécurité (si c’était le cas nous ne pleurerions pas aujourd’hui), elles ont au contraire amené de la défiance, de la peur, et surtout des privations de liberté pour chacun d’entre nous. Un seul exemple : qui aurait pu imaginer il y a seulement 20 ans que des très jeunes enfants prenant l’avion se feraient palper et scanner ? Et pourtant, un seul attentat – certes spectaculairement meurtrier – a suffit à faire de ce cauchemar une réalité.

Au lendemain des attentats que nous avons subi, nous devons nous garder de telles dérives et nous demander si, au contraire, il ne serait pas bénéfique de rendre leurs libertés à nos concitoyens.

2 pistes jetées dans la mare :

Tout d’abord, la prison est un terreau fertile pour tous types de déviances mentales (le terrorisme et la radicalisation me paraissent être un exemple frappant de déviance mentale). Est-il nécessaire d’y envoyer certains condamnés pour les jeter dans les bras de gros durs charismatiques en recherche de chair à canon influençable ? Je pense aux petits dealers locaux qui ne font que « commercer » du shit sans attenter à la sureté de leurs prochains… Il serait, ce me semble, intéressant de dépénaliser voire amnistier certains délits que la loi réprouve. Un vice n’est pas un crime.Quand aux autres condamnés non-violents, pourquoi ne pas trouver une autre échelle de peine ? Il me semble que l’indemnisation directe, par le travail ou le paiement, de la victime serait plus profitable pour tout le monde.

Mais surtout, il me semble vital de libérer la liberté d’expression, d’abroger chacune des lois la limitant, et de la faire vivre et grandir dans notre pays. Il faut que chacun s’habitue à être choqué par ce qu’il lit ou entend, et s’en réjouisse.En tête, les médias, l’ « élite intellectuelle » et les Hommes politiques se doivent de donner l’exemple. Alors, et seulement alors, ils seront vraiment tous « Charlie ». Parce que non, un livre ne fait pas « vomir » et ne donne pas « la gerbe » comme on a pu l’entendre ces derniers mois pour couper court à toute discussion. Un livre, ce n’est pas un plat d’endives au gratin (beurk!), un livre c’est juste de l’encre sur du papier. Et si ça peut émouvoir de plein de façons différentes ça ne donne pas de symptômes physiques aussi violents qu’une fermeture brutale de l’anneau pylorique et ses conséquences fâcheuses. Pour réduire au silence une idée néfaste, il convient de la démonter par l’argumentation. L’éviter, la diaboliser et la censurer, c’est la couver, la nourrir et la faire grandir.

Alors arrêtons les enfantillages et parlons nous vraiment… Soyons libres et responsables, et n’ayons plus peur des mots !

C’est une guerre psychologique, ne leur laissons pas l’avantage !

Le but d’un attentat terroriste est d’instiller la peur pour modifier le comportement de la cible. L’attentat de Charlie Hebdo, au delà de l’atteinte au journal et aux journalistes eux-mêmes est une atteinte à la liberté d’expression, et c’est surtout un message fort des fondamentalistes islamistes adressé au monde entier pour que les libres penseurs modifient leur comportement et pratiquent l’auto-censure.
 
Il est regrettable de voir que, passée la stupeur de l’attentat meurtrier de mercredi dernier, nous avons commencé à céder au chantage des terroristes. 
 
Certes, nous soutenons la liberté d’expression – encore que des voix d’idiots s’élèvent de plus en plus pour souligner que ces caricaturistes l’avaient peut-être bien cherché (est-ce étonnant de la part d’une Nation qui a accepté il y a à peine un an que le premier ministre actuel poignarde d’un énième coup de canif le principe même de la liberté d’expression ?) Certes, nous arborons, qui sur les réseaux sociaux, qui sur un joli t-shirt flambant neuf, qui sur une pancarte à la faveur d’un rassemblement républicain le joli logo noir « Je suis Charlie ».
 
Mais est-ce cela, résister au terrorisme ? Avons nous oublié que les actes comptent autant sinon plus que les paroles ? Le plus important à mon avis n’est pas de scander « Je suis Charlie » en rythme avec ses concitoyens. Le plus important est surtout de ne pas céder à la terreur, de ne pas pratiquer l’autocensure, et donc de ne pas tout mettre en suspens (émissions de radio, cérémonies des voeux diverses et variées, fermeture de bâtiments publics même dans les petites villes…) comme on commence à le voir un peu partout. Il nous faut continuer à vivre et ne rien changer à nos habitudes pour dissuader les terroristes à venir – car il y en aura, il y en a toujours. Montrons leur que tous les efforts qu’ils pourraient déployer n’aboutiront à aucun résultat, voire seraient contre-productifs.
 
Contre-productifs, car à bien y réfléchir il y aurait bien une chose à modifier dans nos comportements suite à cet attentat : redoubler d’audace et faire vivre la liberté d’expression. La faire vivre vraiment, pas simplement quand ça nous arrange. Et surtout dans l’immédiat, prendre un crayon et croquer ces deux immondes salopards meurtriers en porcs dégueulasses, les moquer et les ridiculiser – eux et l’idéologie jihadiste mortifère qu’ils représentent – en les présentant comme les pré-adolescentes capricieuses, geignardes et trépignantes incapables de supporter la moindre contrariété qu’ils sont.
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Lu pour vous: Merci pour ce moment

« Merci Pour ce Moment » est loin d’être la phrase à laquelle on pense en refermant le livre de Valérie Trierweiler. Sur la forme le livre est mal écrit, le rythme est haché, la formulation boiteuse, ça ressemble un peu à une espèce de sous-Duras mais sans les scènes érotiques. Deux petites citations suffiront à vous en donner une idée :

L’un des maîtres d’hôtel me glisse un paquet de mouchoirs. Mais c’est moi, le kleenex qui vient d’être jeté à l’instant.

J’aurais pu récupérer « l’aile Madame ». Au lieu de ça, j’en ai désormais deux : deux ailes pour reprendre mon envol.

Le fond est encore plus pénible que la forme : il est de notoriété publique que Valérie est une femme trompée, humiliée et profondément blessée : comment donc savoir quelle est la part de vérité dans le portait qu’elle dresse de François Hollande, son « bourreau » ? Il est impossible pour le lecteur de se plonger complètement dans le récit sans se poser la question de la véracité de ses dires, et on en apprend finalement plus sur elle que sur le Président.

Valérie s’y décrit avec force exemples comme une altruiste qui aide les pauvres, les handicapés, les femmes incarcérées, etc.  C’est bien simple : pas une occasion dans son récit n’est perdue pour citer toutes les bonnes causes auxquelles elle a associé son nom et auxquelles elle continue de participer maintenant qu’elle a été chassée de l’Elysée, toutes ses associations n’ayant pas oublié le travail formidaaable qu’elle a fourni pour les aider durant ces vingts mois en tant que première dam dame, allant jusqu’à raconter comment elle a sauvé une femme du suicide ! Difficile de ne pas la trouver tout aussi narcissique que le François qu’elle dépeint !

En vingt mois passés à l’Élysée, mon meilleur souvenir reste d’ailleurs ma sortie à Cabourg avec… cinq mille enfants du Secours populaire.

Être aux côtés de ces petits Français ne m’empêche pas de voir au-delà de nos frontières, là où le drame et la violence s’ajoutent à la misère. Peu m’importe la nationalité d’un enfant qui souffre.

En même temps qu’elle décrit ses bonnes oeuvres, elle souligne, surligne, met en relief et fait remarquer avec insistance à quel point elle est fragile : ses deux seuls échappatoires semblent être de s’enfermer dans la première salle de bain venue ou de se gaver de somnifères ou d’anxiolytiques, c’est une telle récurrence dans son livre que c’en est risible. Elle se défend d’avoir aucune influence sur le président car « François n’est pas influençable » mais se contredit seulement quelque pages plus loin en notant qu’un simple article de presse peut lui faire changer d’avis.

La gifle est brutale : dès septembre 2012, François décroche dans les sondages. Il y voit une relation de cause à effet. Passant d’un extrême à l’autre, il décide de ne plus prendre de vacances, ni de week-end. Il est depuis des années sous perfusion médiatique et se laisse influencer par ce qui est écrit, dit, commenté.

François refuse de contrarier la presse même quand elle transforme des ragots en pseudo-scoops. Il voit les informations comme un fleuve qui charrie tout, le vrai et le faux, et qu’il ne sert à rien de vouloir endiguer. Il préfère sentir les courants et jouer avec eux.

Pour parvenir à ses fins évidentes de vengeance, Valérie a donc opté pour la technique classique de la femme généreuse et altruiste qui a été abusée : elle si pure et si douce, petite colombe sans défense, a été malmenée à outrance par François et son entourage ainsi que par les médias. Si ce qu’elle y raconte est vrai, on se demande pourquoi elle est restée si longtemps avec cet homme glacial et méchant.

L’ambiance le soir à l’Élysée est orageuse. J’ai droit à une nouvelle salve ininterrompue de critiques blessantes, jusque dans notre lit. Je n’en peux plus. Jamais de compliments, pas un mot d’encouragement, uniquement des reproches cruels. (…) En mai 2013, je décide de le quitter. Il est trop dur, je n’en peux plus de sa méchanceté. Je rentre rue Cauchy et lui interdis d’y revenir. Pendant trois semaines, nous ne nous voyons pas. Je pars les week-ends aux quatre coins de la France avec des amis. Mais je finis par revenir. Je suis droguée de lui.

Une femme âgée l’aborde dans la rue pour lui dire :
– Ne vous mariez pas avec Valérie, nous, on ne l’aime pas.
Ce n’est pas très délicat, mais c’est sa liberté. Sa flèche n’est rien à côté de l’éclat de rire de François…. Mon Dieu, comme je lui en ai voulu à cet instant ! Incapable, par lâcheté, de répondre par une phrase de soutien, un mot gentil d’esquive comme il sait si bien le faire.

Je me souviens d’un soir, au sortir d’un repas de Noël passé chez ma mère, à Angers, avec tous mes frères et sœurs, les conjoints, neveux et nièces, vingt-cinq personnes en tout. François se tourne vers moi, avec un petit rire de mépris et me jette :
– Elle n’est quand même pas jojo, la famille Massonneau…
Cette phrase est une gifle. Des mois plus tard, elle me brûle encore. Comment François peut-il dire cela de ma propre famille ?

La réponse est peut être aussi simple que cela : c’est une femme amoureuse, faible, « droguée de lui », incapable de préférer sa famille dont elle se dit si fière à cet homme qui la méprise – elle et les siens – ouvertement, une femme qui répond aux très nombreux SMS de son ex six mois après la rupture au lieu de leur opposer un silence assourdissant, et qui s’en ouvre dans son livre dans ce qu’on perçoit comme une tentative d’atteindre sa rivale, Julie Gayet. Cette femme n’a pas tourné la page, contrairement à ce qu’elle avance.

Je m’émerveille à chaque fois de le voir passer les troupes en revue au son des hymnes nationaux. Il peut bien avoir la cravate de travers, ça m’est égal, je mesure à chaque fois le chemin parcouru. Je le dévore des yeux. Je le vois comme dans un film, telle une spectatrice.

Nous venons de passer le pont Alexandre-III, quand je reçois un message de mon bourreau. Il vient d’actionner la guillotine et m’envoie un mot d’amour : « Je te demande pardon parce que je t’aime toujours. »

Aujourd’hui, je ne reconnais plus ce compagnon cassant dans l’homme qui me refait la cour comme au premier jour. (…) Le Président affairé, débordé et indifférent s’est métamorphosé en un Président attentionné, qui trouve le temps de lire ce qui me concerne, de m’écrire des dizaines de textos, y compris quand il conduit des réunions à l’Élysée. Quel paradoxe ! Je lui résiste, je retrouve une valeur marchande pour l’homme dont la conquête est le moteur.

Chaque jour, François me supplie de le voir, de tout recommencer comme avant. Chaque jour, il m’envoie des messages me disant qu’il m’aime, il propose que nous nous affichions ensemble. Je refuse toutes ses suggestions.

Mes journées s’écoulent lentement, rythmées par les SMS du Président, que je ne peux m’empêcher de lire. Un, trois, cinq. Et je finis par craquer. Je réponds à son dernier message. Il réagit aussitôt.

Au final, ce livre n’est qu’une longue plainte narcissique. Et elle est restée accrochée au statut, aux honneurs et aux largesses de la République jusqu’au bout malgré le mépris de son compagnon. On a envie de dire : assume, chérie !

Hollande en prend tout autant pour son grade. Elle fait de lui le portrait quotidien d’un sociopathe narcissique ordinaire et d’un gamin jaloux et impulsif.

Une fois de retour à l’Élysée, je dois insister plus de dix minutes auprès de lui pour qu’il accepte de changer de costume avant le déjeuner. Dire qu’il est trempé est un euphémisme. Il regimbe. Lorsque je lui dis que ce serait quand même dommage qu’il commence son quinquennat malade, il accepte enfin ma suggestion.

Une autre fois, alors qu’il trouve ma robe trop sexy, il m’ordonne : « Va te rhabiller, va te changer. » Je consens seulement à mettre une étole sur mes épaules dévoilées.

Pourtant, dès que la presse m’affuble d’un nouvel amant, ses messages sont d’une rare violence… Lorsqu’il me découvre en photo aux côtés d’un autre homme, il ose m’envoyer ce message : « Tout est fini entre nous. »

La décision durable n’existe pas chez lui.

Cette frénésie absorbe François et le perd. Il ne sait pas résister à un micro qui se tend, une caméra qui se pointe sur lui, en attente d’une formule ou d’un bon mot. Miroir, mon beau miroir… Combien de fois l’ai-je vu massacrer « une séquence politique » réussie parce qu’il répondait ensuite à des questions hors sujet, hors contexte, mal filmé, dans un coin sombre, au milieu d’une forêt de micros. Je me rappelle un jour d’une scène désolante à Moscou. Son équipe lui explique qu’il ne doit faire aucune déclaration avant sa rencontre avec Poutine. Il répond : « Évidemment non », avant de se précipiter dix minutes plus tard vers les caméras !

Cet homme qui ne veut pas partager la lumière

En filigrane on comprend que celui-ci n’a guère d’autre passion que celle de se sentir supérieurement admiré et adulé.

Look Alikes… Suite.

Vrooooom

Look Alikes

polna

Petit Intermède

Pourquoi Laurett ne votera pas:

C’est mon tour (1500 caractères, c’est court, je vais donc aller à l’essentiel) :
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Vous allez les acheter, nos légumes ? Bordel de M… !

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Certes, ils sont un peu chers, mais voyez comme ils sont beaux, propres, et comment on se plie en quatre pour les achalander de manière attractive… vraiment c’est à ne pas comprendre pourquoi les consommateurs achètent chez les concurrents étrangers.

Evolution logique…

Burqa
Burqa

Burqini
Burqini

Burqaslim
BurqaSlim

Ça c’est de la motivation:

Bonjour Monsieur X,

Je m’appelle laurett, j’ai travaillé pendant plus de sept ans en intérim à des postes d’assistante Administration des Ventes et Gestion d’Approvisionnement, notamment lors de ma dernière mission de février 2006 à janvier 2009 chez Bidule&Associés. Aujourd’hui je souhaite être en mesure de payer mon loyer et les traites de ma voiture, c’est pourquoi je propose ma candidature à votre offre de poste d’assistante commerciale n°%%%%%N trouvée sur le site Web du Pôle-Emploi.

C’est vrai, quoi. En plus tout le monde le sait bien.

Au chômage, on s’amuse comme on peut…

Bonjour,

Je vous écris suite à la publication sur Monster.fr de l’annonce pour le poste d’assistante commerciale. Je suis très intéressée par ce travail qui, je pense, correspond bien à mes capacités.

J’ai sept années d’expérience, notamment ces trois dernières années au service vente et gestion des pièces détachées chez ***, leader en Europe. Je maîtrise les outils informatiques et ai démontré mon adaptabilité dans mes précédentes missions. Vous pourrez obtenir plus de renseignements en contactant M. *** (mon ancien chef de service chez ***) au **.**.**.**.**.

Je suis sérieuse et organisée, et je me reconnais dans le texte de votre annonce. En effet, je suis jolie comme un coeur et je me lave les dents tous les jours avant d’aller au travail. Il m’arrive même de me coiffer…

Vous pouvez compter sur ma motivation et mon dévouement.

Bien cordialement,

laurett

Ben quoi, ils demandaient quelqu’un ayant une « bonne présentation »

Je vous rassure, je ne l’ai pas envoyée telle qu’elle.

Relance de l’économie: opération « une camisole pour Sarkozy » !

Communiqué de l’Agence Fausse Presse:
L’appel du Président de la République hier à Douai n’a pas été lancé en vain. Partout dans le pays, on se mobilise pour sauver à la fois l’économie et le pauvre Nicolas, atteint de démence au dernier degré. Vous aussi, participez en envoyant des camisoles de force à l’Elysée !