Une question d’attitude

Tant que l’islam fera peur, fera baisser les yeux, ou fera taire, les lâches et les faibles animés de colère mal-placée se sentiront puissants et forts d’en être.

oooh burn

Je les emmerde.

Lèse-imam

2020, République Apaisée et Irréprochable de France: la Garde des Sceaux (c’est-à-dire la Ministre de la Justice) contredit publiquement et en toute décontraction la loi et la Justice qu’elle a pourtant la prétention de protéger et d’appliquer…

Pour commencer, le respect n’est pas dû, il se mérite ; et jusqu’à preuve du contraire le bilan de l’islam en la matière laisse plus qu’à désirer, à voir le déchaînement d’insultes et menaces proférées envers la jeune fille (mais où sont passées les féministes qui devraient se précipiter à sa défense ?). Ensuite, pour autant que la rationalité est l’exercice permanent de l’esprit critique, dénoncer la bêtise et le dogmatisme par exemple dans les cultes du moment est le devoir moral de tout être pensant – que ce soit pour les non-musulmans une manière d’aiguiser leur intellect tandis que pour les musulmans, c’est une manière d’améliorer leurs croyances en les ajustant suivant les preuves et la raison. Une oeuvre morale que l’islam piétine ouvertement en exigeant la soumission crasse et aveugle à son dogme (le nom même de cette foi signifie bien soumission). Et enfin, quelle farce que de poursuivre Mila pour « incitation à la haine », alors que ce qui lui est reproché par la foule hargneuse qui l’a fait expulser de son lycée, c’est précisément l’exercice de sa liberté de conscience, qui lui a fait dénoncer la haine qu’elle perçoit inhérente à l’islam.

Le désaccord, la confrontation des idées et leur destruction impitoyable par tout argument valable sont des biens communs produits au bénéfice de tous, qui nous élèvent toujours plus haut et plus loin sur la voie de la vérité et de l’accomplissement. Entraver ce travail de destruction créatrice, en muselant la liberté d’expression par l’intimidation et la force, est un crime contre l’humanité.

Et puis, comme le dit crûment Mila, l’islam est effectivement une religion de merde: en matière de morale, de droit, d’hygiène, de société, de nutrition et de politique c’est un ramassis d’âneries quasiment ininterrompues, et de l’avis de ceux qui parviennent (à grand peine) à la fuir, même en matière de vie personnelle le bilan est très négatif, avec des familles brisées, des violences très (trop) courantes, et un coût personnel effarant.

Curieux pays où dénoncer la haine vous fait poursuivre pour incitation à la haine – hypocrite criminalisation d’idées qui devraient être libres. Et sinistre constat: l’esprit Charlie est bel et bien mort sous les balles d’une paire de crétins fanatiques il y a quelques années, on aura seulement mis du temps à s’en rendre compte. Comme ces choses vont vite. Comme ce pays sombre aisément.

Paix verte

Un type qui appartient à un Ordre est tout aussi susceptible de brandir l’étendard de la révolution que celui de la réaction, du moment que c’est un étendard.

Le conformiste est celui qui dit « Je crois en ceci parce que les autres y croient », tandis qu’un individualiste dit « Je crois en ceci car la raison me dit que c’est vrai, pas parce que d’autres y croient ». Mais il y a encore plus vil dans la lâcheté que le conformiste: le non-conformiste à la mode. — Ayn Rand

Mon oncle Jeb avait toujours été un homme tatillon, sec et rigide, dont la conception froide, grise et âprement misanthrope de l’existence prenait systématiquement le pas sur toute autre considération – y compris celle suggérant que cette vision du monde pourrait être erronnée. J’ai toujours eu beaucoup de peine pour ses enfants – ils souffraient en permanence de divers désordres gastriques à cause de leur régime alimentaire strictement végétarien bio, ils n’avaient jamais eu le moindre jouet fonctionnant sur pile (et ce malgré l’existence de piles rechargeables et la possibilité du recyclage des piles usées), et « s’amuser dehors » signifiait pour eux de longues heures coincés à l’arrière d’un vélo tandem derrière leur père, qu’il pleuve ou qu’il vente. Aisé financièrement mais pingre à l’excès, cet homme vivait une existence chiche de renoncement stoïque à toute forme de confort et de réjouissement, déni qu’il imposait aussi, à sa manière de censeur impitoyable et désapprobateur, à toute sa famille et leur entourage.

Aujourd’hui qu’il s’est étiolé jusqu’à ne plus être guère qu’une barbe surmontée de petits yeux pleins de jugement bigot et de ressentiment amer, je me demande s’il a jamais vraiment cru en quoi que ce soit, s’il n’a finalement été guidé, toute sa vie, que par la crainte de tout ce qui l’entourait, et par un profond sentiment d’être inadéquat, immérite et coupable d’exister – sentiments qu’il projetait par dégoût de soi sur le monde entier.

Et ils sont des milliers et des milliers de clones de mon oncle, doctement organisés, comme chez Greenpeace, à clamer vouloir non pas améliorer le monde, mais plutôt le juger, le condamner et le mettre aux fers pour, enfin, le rendre aussi étriqué, gris, froid et sec que possible, en faire le seul monde prévisible, refermé et limité que supporterait leur psyché fragile. A rechercher une « pureté existentielle » et un « monde plus simple » de totale fiction, qui n’ont jamais existé nulle part et en aucun moment de l’Histoire de la vie.

Je sais qu’il existe des écologistes rationnels, et je fais de mon mieux pour pouvoir me compter du nombre, qui peuvent accepter l’idée que les capacités de l’Homme impliquent de lui le devoir moral non pas de retourner se tapir dans une grotte, mais de gardienner, de prendre un minimum de soin et de rationnaliser aussi son environnement en maintenant un équilibre de sagesse entre les bénéfices du progrès et les dégâts de l’excès.

Malheureusement chaque message potentiellement positif de leur part est noyé par l’éructation obscène des jugements grinçants et pompeux d’éco-clowns portés par l’effet de groupe, ruinant par leur seule vocifération chaque cause valable l’une après l’autre, disposés à détourner toute trace de sanité à leur propre usage égotiste et auto-déprécateur, quitte à enterrer dans leur sillage de destruction toute raison, toute science, tout espoir et surtout tout intérêt encore présent dans le public pour l’environnement lui-même.

Science et politique: une fable

Texte original d’Eliezer Yudkowski.

A l’époque de l’Empire Romain, la vie civile fut divisée entre les camps des Verts et des Bleus. Les Bleus et les Verts s’entretuaient en duels, dans des embuscades, dans des batailles rangées, dans des émeutes. Procopius disait de ces camps: « Il croît en eux pour leur prochain une hostilité qui n’a pas de cause, et qui ne s’interrompt ni disparaît à aucun moment, car elle ne laisse de place ni aux liens du mariage ni des relations ni de l’amitié, quand bien même ceux qui s’opposent sur ces couleurs seraient frères ou parents. » Edward Gibbon écrivait: « Le soutien à une des factions devint un passage obligé pour tout candidat aux honneurs civils ou ecclésiastiques. »

Qui donc étaient ces Verts et ces Bleus ?
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La Fin du Monde !

Les descriptions grandiloquentes de fin du monde et d’anéantissement total ne sont pas l’apanage des seules religions. La Science aussi a sa propre forme d’eschatologie. Tout droit issue de la thermodynamique, la Science annonce une fin du monde inéluctable: la Mort Entropique de l’Univers.

Qu’est-ce donc ?
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Détesteriez-vous autant Benoît 16 s’il était séropositif ?

C’est une véritable aubaine pour mon Eglise du Sacré Chaos d’Eris et Ses Apostats: voilà des heures que les médias français fument, fulminent et se démènent pour faire de leur mieux étalage de leur indignation quant aux propos d’un de mes concurrents, le Pape Benoît 16. Haro sur le catho ! Tant mieux pour nous autres Discordiens, c’est toujours ça de pris. Du moins je le pensais initialement.

De fait, peu de journaleux ont résisté à la tentation de déformer les mots de Ben-Seize, ce qui est gênant pour bâtir un petit communiqué de presse bien senti pour faire de la pub à ma propre paroisse au détriment de celle du Vatican. Voilà la citation exacte:

Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à la communauté de Sant’Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les sœurs qui sont au service des malades… Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est à dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre effort est double : d’une part, renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre ; d’autre part, notre capacité à souffrir avec ceux qui souffrent, à rester présent dans les situations d’épreuve. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution très grande et très importante. Nous remercions tous ceux qui le font.

Premièrement: j’ai beau chercher, il n’y a pas d’allusion raciste. Ça, c’est ballot, parce qu’un peu d’indignation anti-raciste, ce serait très vendeur. Tant pis.

Ensuite, il y a le contexte historique: l’Eg’Cath’Rom’ s’est construite principalement, que ce soit au Moyen-Orient ou en Asie ou encore ailleurs, sur le business de l’assistance aux malades (grande pestes, lèpre et autres ont fait plus pour propager ce culte que bien des conquêtes) – donc pas moyen de l’aligner sur la cohérence du message.

Pas d’angle d’attaque non plus sur ses propositions positives: effectivement, aider et aimer les malades c’est pile le genre de message qu’on attend d’une religion mainstream.

Il ne reste que sa critique de la stratégie de distribution de préservatifs: Ben le sexadécimal s’avance quand même à dire que compter sur les capotes pour enrayer l’épidémie est plus dangereux que le contraire. Voilà mon « cœur de cible ». Je dégaine donc mes tables de calcul statistiques, on va voir si Ben a fait une erreur qui pourrait me rapporter des fidèles à ses dépens…
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Réponse à la devinette

Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière.
 
43 – Une peinture-camouflage corporelle ne constitue pas un uniforme réglementaire de l’US Army.

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Devinette

Cette devinette est un piège conçu pour les gens qui se croient scientifiques, mais en viennent quand même à des conclusions reflétant leurs propres superstitions. Elle est inspirée d’un texte discordien faisant partie du catme de B.I.P, et je me demande combien d’entre mes lecteurs pourraient tomber dans le panneau. Je posterai la réponse demain.

Vous venez de tirer 100 fois à pile ou face avec une pièce tout à fait ordinaire, dans des conditions ordinaires aussi, et vous avez tiré 100 « pile » de suite. Considérez-vous que vous avez une chance sur deux d’avoir un 101ème « pile » au prochain tirage ?

La basilique Saint-Pierre de Rome va accueillir les pélerins musulmans

(Relevé, scanné et signalé par FromagePlus)

Le Pentabarf annoté par un Pape

Si la religion organisée est l’opium des masses, alors la religion désorganisée est la marijuana des marginaux.
 
Si vous parlez à Dieu, vous êtes religieux. Si Dieu vous parle, vous êtes psychotique. — Gregory House

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Sarkozy serait-il croyant ?

Communiqué de l’Agence Fausse Presse:
Suite à la venue du Pape en France pour les 150 ans des apparitions mariales à Lourdes, et constatant son apparente indulgence presque sympathique envers le chef de l’Eglise Catholique, toute la presse française se pose la question: le Président de la République Nicolas Sarkozy serait-il un croyant ? Plus grave encore, la direction du pouvoir exécutif national convient-elle vraiment à quelqu’un qui se permet de ne pas pousser le respect de la laïcité jusqu’à l’athéisme, comme la plupart des autres politiciens de ce pays le professent pourtant ?

Comment domestiquer des cochons sauvages

La plupart des mauvais gouvernements sont le produit d’un excès de gouvernement. — Thomas Jefferson
 
La totalité des mauvais gouvernements sont le produit d’une présence de gouvernement. — Socrate le chat

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