Merci pour ce moment !
lundi 15 septembre 2014 Laisser un commentaire
*L’andouille de viande est une spécialité de Tulle
Retrouvez cette histoire et d’autres sur le site de l’auteur.
L'empereur est nu, mais il a un flingue.
lundi 15 septembre 2014 Laisser un commentaire
*L’andouille de viande est une spécialité de Tulle
Retrouvez cette histoire et d’autres sur le site de l’auteur.
dimanche 29 juin 2014 Laisser un commentaire
Il roulait de nuit. Sa femme dormait sur le siège passager, et à l’arrière ses deux jeunes enfants faisaient de même. Il n’était pas fatigué et appréciait le calme qui régnait dans la voiture. Plus de « quand est-ce qu’on arrive ? » répétitif, plus de reproches de sa femme. Il était enfin seul maître à bord, tranquille. Mais la faim commençait à se faire sentir et la prochaine aire d’autoroute était annoncée dans quelques kilomètres. Il décida de s’y arrêter pour y acheter quelque chose à grignoter.
A peine était-il garé que sa femme ouvrit un oeil… « Pourquoi on est-arrêtés ? » dit-elle d’une voix fatiguée. « Il faut que je fasse une pause pipi, rendors-toi je n’en ai pas pour longtemps ». Le parking était désert, il sorti de sa voiture et se dirigea vers la petite boutique accolée à la station service. Il n’avouerait certainement pas à sa femme qu’il allait s’offrir un petit en-cas alors qu’elle lui reprochait régulièrement de ne pas faire attention à sa ligne. Une fois dans la boutique il choisit un snickers sur un rayonnage et se dirigea vers la caisse où une femme entre deux âges et un peu ronde l’accueillit avec un large sourire. « Bonsoir, c’est tout ce que vous prenez ? » Sans réfléchir, il lui répondit « Oui, je n’ai pas vu de meilleure vie dans votre magasin, alors je me contenterai du snickers ». Il l’avait dit sur le ton de la plaisanterie, mais elle le regarda droit dans les yeux très sérieusement : « Ce n’est pas dans mes attributions. Je ne peux que te donner du plaisir, pas revenir dans le temps ».
Cette réponse le cloua sur place et il ne pu rien répondre. Elle avait fait le tour du comptoir et l’avait pris par les épaules : « Je sais ce qu’il te manque, Alex, et ce n’est pas ce que tu crois ». Comment connaissait-elle son prénom ? Il essaya de se remémorer les deux dernières minutes, il ne l’avait pas mentionné et il avait plus une tête à s’appeler Stéphane, elle n’avait pas pu simplement deviner… » Elle avait maintenant sa bouche sur la sienne et elle l’embrassait tendrement. Son baiser était doux et aimant, il sentit son coeur fondre. Elle avait raison : elle savait ce dont il avait besoin, il s’abandonna dans ses bras et lui rendit son baiser passionnément. Il s’en arracha presque à regret pour lui demander comment elle connaissait son prénom. Elle sourit : « Il est sur mon ordre de mission, je suis Aphrodite ». En disant cela elle avait déboutonné sa chemisette et s’attaquait à son pantalon. Elle reprit son baiser et il s’abandonna dans ses bras à nouveau. Il avait tellement besoin d’amour et de caresses que finalement peu lui importait qui était cette inconnue. Elle lui offrait ce dont il avait besoin, ce que sa femme lui refusait par manque de temps et par habitude : de la tendresse et de l’amour.
Il tenta de lui rendre ce qu’elle lui donnait, lui caressa maladroitement les seins et se rendit compte que lui non plus n’était pas le plus attentionné des amants. Contrairement à sa femme, Aphrodite montra qu’elle appréciait ses efforts, ce qui l’encouragea à poursuivre. Il remonta sa jupe et caressa ses fesses charnues avec force tandis que leurs bouches restaient collées ensemble dans un baiser passionné. Il aimait sentir sa peau sous ses mains, il aimait ses rondeurs rassurantes. Il sentait une tension agréable dans son entrejambe et son coeur battait la chamade, elle était appuyée contre le comptoir, offerte. Il n’hésita pas, la pénétra entièrement et resta comme ça un moment, savourant la douceur de son intimité. Après quelques mouvements amples, il la sentit se contracter autour de lui en rythme saccadé et elle rompit le baiser pour reprendre sa respiration. « Je peux t’offrir plus », lui dit-elle en s’arrachant à lui. Elle se retourna et cambra les reins. Il n’en croyait pas ses yeux, sa femme lui avait toujours refusé ce fantasme et voilà qu’il lui était offert sur un plateau par une inconnue ! Excité comme jamais il ne l’avait été, il la posséda complètement sans attendre et jouit en peu de temps.
Ils se rajustèrent. Il se sentait un peu honteux d’avoir cédé aussi facilement à la tentation alors que sa femme dormait dans la voiture à quelques mètres de là, mais en même temps il avait l’impression d’être enfin entier et vivant, d’avoir enfin l’espace d’un moment comblé son besoin d’affection. Aphrodite le sorti de ses pensées : « mission accomplie » dit-elle d’une voix douce avec un grand sourire, puis elle se volatilisa sous ses yeux ébahis. A l’arrière du magasin, la porte de service s’ouvrit et un jeune serveur en sorti « qu’est ce qu’il vous fallait ? » Alex répondit que non, il n’avait besoin de rien, bonne soirée, au revoir, et sorti sans son snickers. Quand il rejoignit sa voiture, sa femme et ses enfants dormaient à poings fermés.
samedi 31 mai 2014 4 commentaires
Il s’ennuyait. Terriblement.
Sous son bureau sa main caressait négligemment son sexe à travers son pantalon en tissu fin. C’était presque devenu une habitude, un rituel : tous les lundis matins à 10 heures tapantes elle entrait dans son bureau pour lui annoncer ses rendez-vous de la semaine et dès qu’elle franchissait la porte il commençait ses caresses discrètes.
Cette fois elle avait mis une jupe. Il l’avait remarqué tout de suite, et ça la rendait encore plus désirable. Etait-il possible que son désir soit réciproque ? Avait-elle choisi sa tenue sciemment pour le provoquer ? Ces questions se bousculaient dans sa tête, et il savait qu’il fallait agir. Surtout, ne pas rester passif comme les fois précédentes, profiter de cette ouverture imaginaire ou réelle, au risque de ne jamais conclure.
Il se leva et fit mine d’aller chercher un dossier derrière elle… « bon sang le rapport du service financier devait sûrement être là, non ? Mélanie, aidez-moi à le trouver, voulez-vous ? Je suis pourtant sûr de l’avoir vu il n’y a pas si longtemps ! C’est un dossier rouge, il ne doit pas être loin ! » Elle s’était levée pour l’aider et comme il l’avait prévu se dirigeait vers son bureau ou le dossier était bien visible sous quelques feuilles volantes… Malgré ses quelques kilos en trop il était rapide et se colla promptement à elle si bien qu’elle ne pu se retourner pour lui donner. Elle était face à son bureau, il était collé à son dos, et ils ne bougeaient plus ni l’un ni l’autre.
Le nez dans son cou, le torse contre son dos, il entendait sa respiration presque haletante. Lentement il posa les mains sur ses hanches et remonta lentement vers ses seins. Elle recula contre lui, et sa respiration se fit plus rapide. C’était un encouragement, sans aucun doute. Elle l’aurait déjà giflé si elle n’avait pas été d’accord.
Il remonta sa jupe sur ses hanches d’un geste prompt et plaqua son torse contre le bureau. Elle était excitée sans l’ombre d’un doute, il le sentait sous ses doigts. Il défit sa braguette et libéra son pénis, puis écarta son string et la pénétra. Elle s’appuya à son pubis et commença à onduler en gémissant doucement. Ca l’excita énormément, et il accompagna son mouvement avec des plus en plus d’amplitude. Ils jouirent tous les deux en même temps et restèrent un moment dans cette position, reprenant leurs esprits. Puis il se rhabilla rapidement et sorti du bureau, la laissant se rajuster. « A la semaine prochaine ! » dit-il en souriant intérieurement : les lundis matin ne seraient plus ennuyeux dorénavant.
Commentaires récents