Pourquoi la crise ?

Aujourd’hui, dans notre cours de praxéologie aléatomadaire, dans le but de profiter éhontément de la vague médiatique soutenue sur le sujet de la criiiiise financière mondiale pour récolter des visites, essayons de démêler simplement… le pourquoi du comment de cette crise !

Au commencement était le Bruit les états avaient besoin de pognon, comme cela leur arrive à peu près tout le temps. Du pognon pour financer des guerres et des achats massifs de votes programmes sociaux, essentiellement. Sauf que les états ne produisent rien qui leur permette de gagner du pognon. Où trouver tout cet argent ? Comment le prendre au marché sans qu’il couine trop ?

Pour relever ce défi, les états du monde entier se sont tournés vers un super-zéro que tout le monde attendait, et qui déçoit toujours quelqu’un au moins – quand c’est pas tout le monde à la fois: le super-zéro BanqueCentrale.

Grâce à lui, les états se sont appropriés les systèmes monétaires pour faire du pognon pour leur propre compte: FED aux USA, banques nationales puis BCE en Europe, aux monopoles garantis et appliqués avec vigueur par l’état (si vous en doutez essayez de contrefaire un billet ou de lancer votre propre monnaie, pour voir), et dont la monnaie est soutenue par la promesse que ces états voleront à leurs citoyens de quoi rembourser, si le besoin s’en fait sentir.

Cette situation permet aux états de disposer d’une réserve de cash basée sur rien: les sous avancés par les banques centrales sont juste des dettes « désincarnées ». Réserve qu’ils se sont historiquement empressés, avec régularité, de dilapider pour financer les-dites guerres et les-dits programmes sociaux, jusqu’à ce que le moutontribuable soit au bord de la pneumonie d’avoir tant été tondu.

Pour la suite de ce cours, nous nous limiterons à la France et aux USA uniquement. La Chine, la Russie et virtuellement tous les pays touchés par la crise ont fait les mêmes choses ayant entraîné les mêmes conséquences – seuls les détails changent.

Comment en est-on arrivé là ?

Au cours des dernières décennies les gouvernements américain et français ont essayé de forcer le marché à fournir plus de logements aux citoyens qu’il ne le faisait naturellement. Pour cela ils ont fait appel à un autre super-zéro: RéglementationFavorable. Son intervention s’est traduite aux USA par le Community Reinvestment Act (créé en 1977, renforcé en 1989 puis en 1995), et par des dispositions en faveur de l’accès au crédit immobilier signées par plusieurs présidents. Par dessus cela le super-zéro BanqueCentrale est venu en aide à son nouveau pote: il a baissé les taux d’intérêt, pour que les banques puissent disposer des quantités de cash requises pour fournir tous les crédits (à taux variables sans plafond) que la loi les obligeait à accorder à tous ceux qui n’auraient pas dû se voir proposer de telles sommes en temps normal (c’est-à-dire dans un marché financier libéral).

Mais voilà… ces dispositions ont simplement augmenté artificiellement la capacité d’achat immobilière de tous ces gens, stimulant tout aussi artificiellement l’offre de logements. Cette offre étant freinée par la réglementation immobilière, très sévère dans beaucoup d’états des USA, l’excès de cash a grimpé plus vite que l’offre et les prix ont monté (dans ces états) pour absorber une partie de cet excédent.

En France, le super-zéro RéglementationFavorable a créé les dispositifs Scellier, Robien et Borloo, qui ont encouragé les gens à placer leurs sous dans l’immobilier pour des raisons artificielles (avantages fiscaux ne correspondant à aucune rentabilité réelle de l’immobilier), pendant que son acolyte BanqueCentrale, sous le masque de la BCE, baissait ses taux d’intérêt pour alimenter les banques approvisionnant les crédits immobiliers correspondants.

Sauf que… tout cet argent est simplement venu gonfler artificiellement les prix de l’immobilier: les dispositifs fiscaux ont augmenté le nombre d’acheteurs potentiels de logements, le crédit pas cher a augmenté la quantité d’argent qu’ils étaient prêts à engloutir dedans, et la réglementation de la construction (POS, SAFER et autres) a restreint artificiellement l’offre, d’où une hausse des prix qui à son tour justifiait une hausse de l’investissement qui justifiait une hausse des prix qui à son tour… etc. Cela s’appelle une bulle spéculative.

OK, mais alors pourquoi ça s’est cassé la gueule ?

Arrive un moment où les bâilleurs de fonds disent « stop », où l’on trouve que la mariée est trop belle, qu’il y a une couille dans le potage, que ça ne sent pas très bon, un moment où on se dit que l’argent prêté à un taux ridiculement bas, on risque fort de ne plus le revoir, et donc on augmente ses taux pour se couvrir de ce risque en trop (des taux plus haut rapportent plus, donc pour une même quantité de défauts de remboursement on est moins mal, et en plus ça dissuade les futurs emprunteurs les moins sûrs d’eux, ce qui réduit un peu le risque). Il arrive aussi un moment où les investisseurs peuvent dire « stop », parce que 500 000 euros pour un F2 à Paris c’est dément et on va rester en Province encore un peu, hein maman.

C’est ce qui s’est passé aux USA puis dans le reste du monde par contagion paniquière.

Si encore ce moment était arrivé à temps, dès que les risques accumulés étaient trop grands au goût des craintifs Houla-Houla qui dirigent d’ordinaire les établissements financiers, ils auraient simplement accusé le coup, compté les pertes, puis auraient poursuivi leur chemin, telle la Société Générale passant un calcul Kervielaire. De tels moments de baisse brutale arrivent d’ailleurs régulièrement grâce à BanqueCentrale, et signent la fin du cycle d’affaires en cours et le début d’un nouveau. Mais voilà, cette fois-ci les états avaient envoyé un super-zéro en renfort pour retarder ce moment. Ce super-zéro, c’est AléaMoral.

Aux USA, les banques dont RéglementationFavorable forçait la main se sont dépêchées de se débarrasser de ces prêts trop risqués qu’ils ne voulaient pas fournir et donc ne voulaient pas non plus garder, en les regroupant en paquets pour faire des instruments financiers à vendre. Ils disposaient pour cela de la complicité active d’AléaMoral, le créateur de l’indice de Cooke puis de MacDonough, celui qui a nommé les agences de rating, et qui s’est activé sous le masque des gérants de Fannie Mae et Freddie Mac, les agences de garanties hypothécaires « publiques de fait » car officieusement soutenues par l’état fédéral et disposant de conditions réglementaires très favorables. Ceux qui ont racheté ces crédits pourris étaient rassurés: Fannie et Freddie étaient là dans le pire des cas. En plus grâce aux merveilleuses réglementations financières du super-zéro AléaMoral, tant aux USA qu’en France, qui obligent légalement les banques à s’entre-assurer les unes les autres (comme le FDIC garantissant les dépôts, aux USA), les banques étaient toutes persuadées de pouvoir compter sur la voisine en cas de coup dur. Et quand elles prennent toutes en même temps des risques élevés parce que la banque centrale les y aide toutes en même temps et que la loi les y oblige toutes en même temps, le signal d’alarme n’est tiré qu’une fois que le crash du train est inévitable. Surtout qu’AléaMoral a accordé, exprès, des dérogations aux règles de prudence aux 5 mêmes banques qui ont coulé ou sont sur le point de le faire ces dernières semaines: ces dérogations leur ont permis de tenir aussi longtemps que les autres, et de chuter pratiquement en même temps.

Ce phénomène du « profite, c’est les autres qui paieront si ça casse » porte le petit nom d’aléa moral dont le super-zéro éponyme tire son nom: grâce à lui tout le monde super-profite sans se gêner… et tout le monde finit donc par payer super-cher. Les réglementations de l’état transforment ainsi les responsabilités individuelles en irresponsabilités collectives, c’est le super-pouvoir de ce super-zéro.

Arrive finalement le moment tant retardé du krach: les dominos soigneusement posés pendant les années précédentes de « boom » acheté à crédit par nos gouvernements sont tombés les uns après les autres. Les trois super-zéros que les états avaient envoyés favoriser l’accès à la propriété immobilière et garantir le système financier contre les ennuis ont échoué lamentablement au détriment de tout le monde, selon le phénomène bien connu du Pandanlagl, aussi appelé du petit nom de « Principe de réalité »:

  • En réalité l’argent imprimé en masse puis investi dans l’immobilier grâce au super-zéro BanqueCentrale ne correspondait à aucune richesse réellement créée dans la même période,
  • En réalité le prix payé pour ces investissements immobiliers incités par le super-zéro RéglementationFavorable était surévalué, probablement de plus de 100%, du fait qu’on avait plein plein de sous en trop pour les acheter, et que l’offre ne suivait pas,
  • En réalité la garantie collective du super-zéro AléaMoral sur tous ces prêts pourris sortira, en fin de compte, des mêmes poches que ceux qui ont investi, donc ils ne sont absolument pas couverts contre ces pertes.

 
Les super-pouvoirs des super-zéros des états, une fois combinés, sont super-dévastateurs… pour leurs alliés.

Mais au fait, où il est passé, le pognon ?

Maintenant ? Pour simplifier, ce qui reste de fric est dans les caisses des épargnants et des entreprises, pendant que les financiers n’ont plus que des dettes. Le marché a triomphé des super-zéros et s’est vengé de l’intervention malvenue des états qui voulaient l’obliger à réaliser les promesses et les projets des politiciens sur son dos.

Comme le disait si judicieusement Henry Paulson lui-même en 2007: « Un marché financier ouvert, compétitif et libéral alloue les ressources rares d’une manière qui promeut la stabilité et la prospérité bien mieux que l’intervention du gouvernement. »

Et c’est ce qui s’est passé: la partie encore libérale du marché a effectivement retiré des mains de tous les financiers et de tous les banquiers tout l’argent qu’ils n’arrivaient manifestement pas à gérer de manière stable et prospère !

Et maintenant, où on en est ?

Pour le moment, nous sommes sur la pente descendante qui nous ramène à une évaluation normale des biens immobiliers, c’est à dire aux alentours de la moitié des prix pratiqués l’année dernière, à la louche. Par conséquent la valeur des instruments financiers basés sur l’immobilier va tomber de moitié aussi, et plomber d’autant les valeurs des banques et assureurs et investisseurs qui les détiennent. Les pertes seront portées par ceux qui avaient acheté ces malinvestissements sous l’effet de la bulle d’inflation, de la législation et de l’aléa moral, c’est-à-dire ceux qui ont acheté un logement trop cher avec un prêt mal ficelé, les banques qui leur ont prêté le pognon, les investisseurs qui ont racheté de ces crédits immobiliers pourris, et les assureurs qui couvraient les fesses de ces acheteurs, de ces investisseurs et de ces banques. En bref: tous ceux qui avaient cru aux promesses de l’état favorisant le marché immobilier.

Les investisseurs privés viendront ensuite racheter les morceaux avec leur cash restant pour récupérer les employés nécessaires, les crédits sains et les biens et valeurs re-cotées (= décotées).

Du moins, c’est ce qui se passerait si l’état se gardait d’intervenir. Or il est sérieusement agité !

Mais, où on va, là ?

Eh bien, lorsque quelqu’un est victime du Pandanlagl, généralement, il passe par trois phases: le déni, la colère puis l’abattement. L’état français est ainsi d’abord passé, au début de l’année, par une phase de déni (tout va bien, il n’y a pas de bulle, et même s’il y en a une les prix vont stagner au lieu de baisser), et à présent il est dans la phase de colère: incapable d’admettre ses torts, il a décidé de faire porter le chapeau au méchanmarché ultra-néo-libéral hypercapitaliste, celui-là même qu’il avait envoyé ses super-zéros combattre au départ. Il lui faut donc frapper très fort contre son ennemi héréditaire, tout en essayant de récupérer le pognon que celui-ci possède encore.

Il faut donc s’attendre aujourd’hui à ce que les états s’emparent des épargnes et des réserves de cash des entreprises. C’est le moment de planquer vos sous et de délocaliser, ou de racheter les actions de votre boîte (même en tant qu’employé) suivant votre cas.

Viendra enfin la phase d’abattement, et ça, ça va être très très morose pour tout le monde: chômage profond et durable, stagnation, recul du niveau de vie. Les plus touchés seront les retraités, présents et à venir, ainsi que les « minorités visibles », dont il faut craindre un échauffement tout aussi profond et tout aussi durable.

Bravo et merci, super-zéros !


Pour la postérité, une liste des réglementations qui ont causé la crise des subprimes aux USA, par ordre chronologique:
– Community Reinvestment Act (CRA), 1977, Jimmy Carter: a obligé les banques à fournir des prêts à tous les résidents de leur zone d’implantation au lieu de les laisser sélectionner les plus solvables
– Financial Institution Reform and Recovery Enforcement Act (FIRREA), 1989, George G. Bush: a obligé Fannie Mae et Freddie Mac à consacrer une grande part de leur fond aux prêts hypothécaires non-assurés (donc plus risqués), et a renforcé le CRA
– modification du CRA lors du retrait du Glass-Steagall Act, 1995, William Clinton: a contraint Fannie Mae et Freddie Mac à assurer ou racheter les crédits hypothécaires les plus risqués venant des minorités, a permis à des groupes de pression d’exiger des crédits pour ces minorités sous peine de baisse du rating CRA des prêteurs (= extorsion politiquement correcte)
– Sarbanes-Oxley Act (SOX), 2002, George W. Bush: hyper-réglementation financière, avec des dérogations particulières exprès pour Fannie Mae et Freddie Mac, leur permettant de continuer à engranger des prêts risqués et ainsi de permettre à tout le secteur financier de continuer à produire ces prêts risqués pour maintenir leur rating CRA tout en les refilant ensuite à Fannie Mae et Freddie Mac

À propos jesrad
Semi-esclave de la République Soviétique Socialiste Populaire de France.

110 Responses to Pourquoi la crise ?

  1. jesrad says:

    On peut aussi voir la patte du super-zéro AléaMoral dans les agences de notation, dont certaines donnaient encore une note au-dessus du A pour Lehman Brothers quelques minutes après sa faillite.

  2. Mateo says:

    Excellent article!

    Dommage cependant que tu n’aies pas évoqué le rôle de l’hyper-réglementation dans la création de la bulle immobilière.

    La force publique ne s’est pas contenté de booster artificiellement la demande: elle a également étouffé l’offre dans de nombreux villes/régions/pays par un excès de réglementations, que ce soit sur le foncier (voir les travaux de Glaeser et Gyourko concernant les USA) ou sur les rapports propriétaires/locataires.

    Lorsque, dans un marché aussi important que celui de l’immobilier, la demande est artificiellement boostée tandis que l’offre est artificiellement étouffée, on peut logiquement s’attendre au pire…

    Mais évidemment, et comme tu le soulignes, tout ça, c’est la faute du capitalisme sauvage mondial ultra-néo-libéral, les ultra socialistes et autres interventionnistes de droite et de gauche peuvent continuer à dormir sur leurs deux oreilles…

  3. Martini says:

    BanqueCentrale !
    RéglementationFavorable !
    AléaMoral !

    Par nos pouvoirs combinés, nous devenons…

    … SuperRécession !

  4. Ping: La Page Libérale » Le capitalisme d’Etat

  5. Daniel T says:

    Excellent article.

    Un petit ajout : le lieu où est passé ce qui reste du pognon, c’est aussi les super bonus des vendeurs de CDS et CDO.

  6. Martini says:

    Ah tiens, oui, les marchands de vent ont bien touché des commissions juteuses sur le boom. Commissions qu’ils ont très probablement… placées en bourse. Mwahaha.

  7. jesrad says:

    Et ça y est, il n’aura pas fallu 24 heures pour que la phase de colère de nos zéros nationaux n’éclate: Sarkozy exige des sanctions.

    Je veux bien lui prêter un miroir. Borloo et Robien, c’est son équipe. Trichet, il le connaît certainement. Et les banquiers d’investissement et d’affaires, il les a croisés pendant sa carrière d’avocat.

    Je note que pour une fois Hollande n’a pas dit que des sottises ou des mensonges intéressés, puisqu’il a quand même compris qu’il faut réformer le système monétaire international.

  8. jesrad says:

    Je suis passé voir la théorie de M. Jacques Sapir sur la crise. Il dit que c’est l’affreux « néo-libéralisme » qui a comprimé les revenus des classes moyennes et faibles et qu’ils ont pris de plus en plus de crédits hypothécaires pour compenser et maintenir leur niveau de vie.

    C’est particulièrement débile, quand on voit que le volume des crédits hypothécaires a atteint un minimum en 2006 et que le patrimoine moyen a augmenté de 43% depuis 2002.

    Je répète donc mon avertissement: ne croyez pas ce que vous lisez. Ni ici, ni ailleurs, et surtout ailleurs.

  9. Caius says:

    J’ai un doute… votre site est il parodique? sinon je m’inquiète (un peu) pour vous…

  10. jesrad says:

    « J’ai un doute… »

    C’est un bon début, mais la route est longue !

    « votre site est il parodique? »

    Même si je le savais moi-même, j’hésiterais à vous répondre. Encore ce fichu doute !

    « je m’inquiète (un peu) pour vous… »

    C’est réciproque. Je suis terrorisé pour vous. C’est le sentiment que l’on appelle, dans ma religion le Discordianisme, du nom intraduisible de horrormirth (horreuphorie ? terrilarité ?). Si vous lisez l’anglais, ceci peut vous éclairer.

    Et si vous ne lisez pas l’anglais, je peux vous traduire le début:

    [Horrormirth] se réfère aux occasions où vous êtes si effrayés que c’en est drôle. Ça montre l’aspect OMSNoTED de l’existence dans le monde moderne – une succession de contradictions et de paradoxes qui sont à la fois surprenants et prévisibles. Les évènements actuels qui sont repoussants et rigolos en même temps. C’est la fine ligne qui sépare l’envie d’éclater de rire de celle de hurler.

    … et la Déesse sait que je m’efforce de rire. De peur de hurler.

  11. Bertrand Monvoisin says:

    J’ai entendu François Hollande au Journal de France 3 affirmer qu’il fallait défiscaliser les bénéfices réinvestis. Il est donc capable de dire des choses intelligentes mais je ne suis pas certain qu’il s’en rende compte.

  12. jesrad says:

    Même une horloge en panne a raison deux fois par jour 😉

    Naaan je suis méchant. Comme la gauche et la droite sont perpendiculaires au sens naturel, ils ont raison la moitié du temps et tort l’autre moitié, une fois qu’on retire ce qu’ils ont en commun.

  13. jesrad says:

    Vincent Bénard, décidément irremplaçable sur la recherche des faits de la crise, lève un lièvre particulièrement savoureux: Joseph Stiglitz assurait en 2002 que le risque de faillite de Fannie Mae et Freddie Mac était au pire d’1 sur 500000.

  14. jesrad says:

    Tiens, j’ai vu que certains nient farouchement que le CRA ait pu avoir une influence sur les banques en les forçant à prêter, sous prétexte que cette loi ne changeait pas les critères de solvabilité. Ils oublient d’une part que cette loi a poussé les insolvables faisant partie de minorités à mentir aux banques sur leur solvabilité (puisque si la banque le découvrait après coup, elle ne pouvait pas le virer sans faire chuter leur quota de minorités visibles et violer le CRA), et que d’autre part c’est surtout la modification par Bill Clinton en 1995 de cette loi qui est vraiment en cause (et explique qu’on n’a pas eu de crise du crédit hypothécaire avant cela): il a permis à des groupes de pression de menacer la note de rating CRA des banques qui refusaient de prêter dans des cas précis. Et ça, c’est rien de plus que de l’extorsion politiquement correcte qui a, indiscutablement, obligé des banques à faire des prêts qu’elles ne voulaient pas faire.

  15. marc du 13 says:

    Le bon modèle capitaliste devenu cauchemard,votre pathétique et aléatoire explication scientifique de la crise du monde de la finance c’est du réchauffé.Le mur de Berlin est tombé en 1987 bravo!mais malheureusement il reste pire encore c’est la bete immonde qu’est le capitalisme responsable de millions de mort et de mutilés dans le monde,et ici on en parle moins c’est bizarre n’est ce pas.

  16. jesrad says:

    Mais bien sûr, des millions de morts. Et pourquoi pas des milliards ? Où sont les charniers ? Quel est le lien logique entre le capitalisme, qui est la prise en compte du passage du temps dans le calcul économique individuel, et le meurtre de masse de gens ?

    Oups, y en a pas.

  17. Mucharaziv says:

    Marc du 13 tu es lamentable,

    le capitalisme n’est responsable de rien, les hommes le sont…

    en tout cas je trouve bon cet article, sauf qu’il faut ajouter l’objectif des élites a la tete de ces banques centrales privées

    la devise préférée du malin !

    PROBLEME – REACTION – SOLUTION

    (déclencher une crise – mesures prises – nouvel ordre economique)

    et ce nouvel ordre, il ne faut pas le voir comme une bénédiction, loin de la, profitez encore un peu de vos « libertés », chers consommateurs dégénérés !! pour les autres sinon, commencez a vous habituer a la marginalité…

    (ps: dans electronique, il y a le mot « nique », donc les cartes, les puces, la biometrie, et j’en passe fera mal aux fions, mais bon a l’heure ou l’on en est, les gays réclament le droit de se marier et d’adopter…)

  18. jesrad says:

    Encore une fois, je rappelle que les banques centrales n’ont rien de « privé », elles ont toujours été fondées par des gouvernements, et dirigées par des gens choisis par ces gouvernements. Elles sont au service du pouvoir, et non le contraire.

    « a l’heure ou l’on en est, les gays réclament le droit de se marier et d’adopter… »

    Mieux vaut qu’ils se marient entre eux, plutôt qu’ils se marient avec nous autres hétéros. Pour ce qui est d’adopter, je juge que c’est aux géniteurs de décider à qui ils confient leur enfant. Non ?

  19. rouault says:

    Remarquable de concision mais la concurence pure et parfaite n’existe pas et l’asymétrie de l’information génère toujours une prise de risque pouvant se solder par une crise.

    Le dindon de la farce ne sera pas l’entreprise mais le particulier, plus facile à tondre et moins à même d’expatrier ses économies.

  20. marc du 13 says:

    Les 40 000 morts par jour, douze millions de victimes, les douze millions annuels, les 120 millions en 10 ans, les 360 millions de morts victimes du capitalisme depuis trente ans et vous vous demandez ou sont les charniers.La mondialisation, ce doux sobriquet qu’on utilise pour désigner l’impérialisme, a été présentée depuis un quart de siècle comme le médicament miraculeux capable de résoudre tous les problèmes de l’humanité, dont la faim. Or, cette mondialisation a, au contraire, augmenté la faim et provoqué une situation profondément injuste en termes alimentaires. En effet, alors qu’une petite minorité consomme à satiété comme le montrent ces «corps sveltes» de millions d’étasuniens, joufflus et grassouillets, qui n’arrivent même plus à marcher à force de se gaver de nourriture industrielle pour ne pas dire des détritus, des millions d’êtres humains souffrent de dénutrition ou meurent de faim, sur tous les continents et vous vous demandez ou sont les charniers.
    C’est ainsi que la faim de millions d’êtres humains on évalue à 1200 millions le nombre de ceux qui souffriront de faim chronique d’ici l’année 2025 est un produit du capitalisme et un juteux négoce qui enrichit à la fois les grandes entreprises qui produisent des aliments, des intrants (herbicide, engrais), des semences (Monsanto, Syngenta), et les sociétés pétrolières comme les entreprises d’automobiles.
    Que le capitalisme produise des affamés n’est pas nouveau, puisqu’à toutes les époques, son expansion mondiale a invariablement généré de la faim à grande échelle suite à la destruction des économies locales, soumises à de nouvelles contraintes pour qu’elles « s’adaptent » aux besoins du marché mondial, comme le répète la formule des économistes orthodoxes et vous vous demandez encore ou sont les charniers.

    La première mondialisation:

  21. jesrad says:

    « Les 40 000 morts par jour, douze millions de victimes, les douze millions annuels, les 120 millions en 10 ans, les 360 millions de morts victimes du capitalisme depuis trente ans  »

    Qui ? Où ça ?

    La mondialisation capitaliste sort une personne de la pauvreté TOUTES LES 5 SECONDES.

    « C’est ainsi que la faim de millions d’êtres humains on évalue à 1200 millions le nombre de ceux qui souffriront de faim chronique d’ici l’année 2025 est un produit du capitalisme et un juteux négoce qui enrichit à la fois les grandes entreprises qui produisent des aliments, des intrants (herbicide, engrais), des semences (Monsanto, Syngenta), et les sociétés pétrolières comme les entreprises d’automobiles. »
    Vous voulez certainement parler des fantastiques progrès qu’ont permis les OGMs de Monstanto et compagnie comme en Amérique Latine, où les bienfaits de leurs semences sont appréciés à leur juste valeur: 5,6 milliards de $ de richesses supplémentaires, 200 000 emplois créés en 5 ans rien qu’en Argentine, pollution réduite de 15,3%.

    « Que le capitalisme produise des affamés n’est pas nouveau, puisqu’à toutes les époques, son expansion mondiale a invariablement généré de la faim à grande échelle suite à la destruction des économies locales, soumises à de nouvelles contraintes pour qu’elles “s’adaptent” aux besoins du marché mondial, comme le répète la formule des économistes orthodoxes et vous vous demandez encore ou sont les charniers. »

    Travestissement intégral de l’Histoire ! Au 20ème siècle, ce sont TOUS les pays ayant appliqué le socialisme à la production et/ou la distribution de nourriture, et UNIQUEMENT CES PAYS, qui souffrirent de famines.

  22. jesrad says:

    Rouault: l’asymétrie d’information, j’en ai déjà parlé ici. Figurez-vous qu’elle s’applique aussi remarquablement à toutes les tentatives de « régulation » de l’état.

    Quant à la concurrence « pure et parfaite », je ne sais pas ce que c’est (et à vrai dire, je n’en veux pas). Par contre bien d’accord avec vous: les entreprises n’étant jamais que des constructions des individus, ce sont ces derniers qui paieront, quoi qu’il arrive.

  23. Martini says:

    « cette mondialisation a, au contraire, augmenté la faim »

    Dans tes rêves !

    « La mondialisation, ce doux sobriquet qu’on utilise pour désigner l’impérialisme »

    Mais bien sûr ! C’est pour ça que tous les états du monde s’y opposent d’une manière ou d’une autre à coup de protectionnisme, hein ?

    Va te pendre, le monde s’en portera mieux.

  24. Mucharaziv says:

    aux géniteurs de confier l’enfant… surtout quand l’enfant a été abandonné a la naissance ?

    bred dans tous les cas, c’est amorale, ca va l’encontre du code de la famille ! apres ça, ça sera quoi ??

  25. Mucharaziv says:

    le capitalisme est un bienfait, il nous « retire » (pour les privilégiés) le travail pénible pour la survie et nous donne le temps de voir ailleurs, se developper, rechercher, puisque on peut anticiper grace aux instruments qu’il genere…

    le capitalisme est simplement un report du temps, le présent devient futur, on dépasse les saisons mais au final je suis d’accord que le futur devient passé, et c’est ça le probleme, ce n’est pas le captalisme en lui meme, c’est le vice et l’alteration de l’égo qu’il ne crée pas mais qu’il agrandit

    il faut simplement que ce temps gagné soit bien utilisé par tous

    (ne pas confondre capitalisme, et ultra-liberalisme)

  26. jesrad says:

    « le futur devient passé, et c’est ça le probleme, ce n’est pas le captalisme en lui meme, c’est le vice et l’alteration de l’égo qu’il ne crée pas mais qu’il agrandit »

    Je ne vois pas le rapport… L’atomisation de la société, pour ce que j’en vois, vient au contraire de la collectivisation des intérêts, à cause de son effet déresponsabilisant.

    C’est très flagrant dans l’étude Who really cares d’Arthur Brooks, et c’est aussi très visible dans « Into the wild », ce film où un gauchiste hyper-égoïste est incapable d’avoir le moindre lien social et affectif avec tous les gens qui l’entourent, et se met à fantasmer une « vraie vie » tout seul dans la nature (qui reste totalement indifférente envers lui) au point d’en crever.

  27. Mucharaziv says:

    oui mais un « sage » (un vrai sage ! pas tes énarques à la con) sait qu’il faut que chacun ai une responsabilité à un moment donné

    quand tu domines le temps et l’espace (qui est un peu la meme chose) alors dans la plupart des cas, tu déconnes et tu crois etre le maitre du temps (la nature, dieu ? perd son role de « providence » en quelque sorte), c’est pour ça que je dis que finalement le futur devient passé, car le présent devenant futur et permettant d’anticiper, l’homme lui recule sur le plan spirituel, et en reculant il entraine le temps avec lui

    un exemple… l’avortement (retarder le fait d’etre parent), les guerres (les guerres pour le petrole, retarder la mise en place des energies libres et non polluantes) de plus en plus de pédés et de travestis (retour en arriere, jusqu’au ventre de la mere, pour y changer le sexe)

    le business de la mort est généré automatiquement par cette « avance » sur le temps, et elle altere fortement l’égo humain

    c’est un raisonnement assez philosophique sur la chose, et ça n’engage que moi

  28. Deniau du 13 says:

    La situation devient chaotique, incontrôlable pour les forces qui la dominaient jusqu’alors, et l’on voit émerger une lutte, non plus entre les tenants et les adversaires du système, mais entre tous les acteurs pour déterminer ce qui va le remplacer. Je réserve l’usage du mot « crise » à ce type de période. Eh bien, nous sommes en crise. Le capitalisme touche à sa fin, je dirais enfin.Cela dit, la crise la plus récente similaire à celle d’aujourd’hui est l’effondrement du système féodal en Europe, entre les milieux du XVe et du XVIe siècle, et son remplacement par le système capitaliste. Cette période, qui culmine avec les guerres de religion, voit s’effondrer l’emprise des autorités royales, seigneuriales et religieuses sur les plus riches communautés paysannes et sur les villes. C’est là que se construisent, par tâtonnements successifs et de façon inconsciente, des solutions inattendues dont le succès finira par faire système.
    Martini ou Jesrad le vaniteux n’est il pas celui qui ignore son ignorance?on a dit que les hommes naissent ignorants et non stupides. C’est certainement l’éducation qui les rend stupides.

  29. jesrad says:

    « oui mais un “sage” (un vrai sage ! pas tes énarques à la con) sait qu’il faut que chacun ai une responsabilité à un moment donné »

    Platon, le retour!

    Désolé, mais vous négligez ici quelque chose d’insurmontable: les phénomènes émergents. Les règles que l’on applique déterminent bien plus les résultats de ce système chaotique dissipatif qu’on appelle « société humaine » que les décisions et talents des individus qui la composent. Etes-vous familier avec les expériences de John Milgram, les constantes d’organisation spontanée dans l’expériences dite des « six rats », l’émergence, l’algorythmique distribuée et l’analyse sytémique ? Toutes ces choses me disent et me font dire que s’il suffisait de « trouver la bonne personne » ou même « la bonne recette » pour toucher la perfection, ce serait fait depuis longtemps. Le bonheur, le développement, la liberté, la sécurité, peu importe ce que vous cherchez ce n’est pas « simplement » en vous en remettant à des « sages » que ça viendra. Je l’ai dit sur un autre blog, je le redis ici: le libéralisme n’est pas un point à atteindre, mais une direction à suivre. Un chemin, pas un lieu – une dynamique, pas une utopie.

    Dans le cas de l’introduction du passage du temps dans le calcul économique (le capitalisme) il ne s’agit que d’un outil (très utile) et pas d’une modification de la nature humaine. Comme tout outil sa portée est limitée à notre capacité à nous en servir – rationnalité limitée (préférences d’utilité non-transitives par exemple), capacité à se tromper dans l’anticipation, mécompréhension des désirs de l’autre, difficulté à obtenir l’information requise pour valider un choix(coûts de transaction), ce sont des barrières indépassables – et ce quel que soit notre mode d’organisation sociale.

    Depuis que je m’intéresse à la praxéologie et particulièrement l’économie, je réalise à quel point notre attitude personnelle devrait toujorus être humble vis-à-vis du monde. Je me considère d’ailleurs comme quelqu’un de très croyant, même si ma Foi est Discordienne et semble un pied-de-nez à la Foi, je n’hésite pas à laisser Notre Mère Eris jouer avec mon destin.

  30. Mucharaziv says:

    je persiste à dire que le monde doit etre diriger (plutot orienter) par des sages, qui n’ont aucun interet pécunier a etre a a ce poste… une assemblée de géniocrates, des sénateurs croyants, et un peuple bien éduqué et responsable surtout

  31. jesrad says:

    Attention, vous versez presque dans le néo-puritanisme, là. Les intérêts de chacun ne sauraient être représentés par personne d’autre qu’eux-mêmes. S’il y a des changements à faire, c’est bien chacun qu’il faut convaincre de changer. Et sans possibilité de refuser librement de se soumettre à tel ou tel « sage », il ne saurait y avoir de légitimité à un tel gouvernement.

    Mais surtout, ce que j’essaie de vous dire, c’est qu’il ne saurait alors y avoir d’efficacité à un tel gouvernement. Chaque forme de Pouvoir entraîne sa propre corruption, c’est systématique et inévitable. Aussi bien intentionnés et clairvoyants soient les dirigeants, le fait même qu’ils dirigent de manière autoritaire en dehors du consentement unanime entraîne l’échec systémique de leur gouvernance.

    Je veux bien que ce soit difficile à accepter, qu’il soit difficile de faire le deuil du trône, mais ça reste vrai en tout temps et en tout lieu…

  32. Mucharaziv says:

    oui mais attendre que la terre fasse sa « révolution » (grands bouleversements climatiques ? jour du seigneur ?) pour y laver ses « virus » est tres frustrant et lache…

    mais c’est vrai qu’on ne peut forcer le bien car la bonté naturel est tres rare et le faire peut devenir mal aussi

  33. jesrad says:

    Euh ? Je ne préconise pas du tout de « se contenter d’attendre » que la Providence tombe du ciel – ou l’Apocalypse, suivant qu’on soit en période de manie ou de dépression. Gandhi disait « Il faut être le changement que l’on veut voir dans le monde », ce qui revient à peu près à la loi fondamentale de la politique (les moyens sont les fins, et réciproquement). C’est là qu’il convient de s’employer.

  34. Mucharaziv says:

    je suis le changement (change, yes we can ! lol) mais si les autres entités ne changent pas ? il faut les inciter dans ce sens tout de meme…

  35. jesrad says:

    C’est à ça que sert la catallaxie (de katallasein: faire de son ennemi un ami).

  36. rouault says:

    Etonnante discussion sur la necessite de l’existence d un chef prenant la decision au sein d une organisation humaine (entreprise, eglise ,association, etat…) et la reconnaissance des propres limites humaines de ce chef.

    Aucune decision n’est prise par autre chose qu’un homme, qu’un individu regi par une culture, des connaissances, des croyances, des ignorances…

    « Aussi bien intentionnés et clairvoyants soient les dirigeants, le fait même qu’ils dirigent de manière autoritaire en dehors du consentement unanime entraîne l’échec systémique de leur gouvernance »

    Toute decision est finalement prise de facon autoritaire, au moins pour la partie (majoritaire ou minoritaire)qui n’y adhere pas.

    Le leader est necessaire, la decision ne se prenant pas sans lui, et en étant le changement que l’on veut voir dans le monde, il faut le remettre en cause, sa culture, ses connaissances, ses croyances, ses ignorances…

  37. rouault says:

    qui es tu Jesrad

    aucune indication sur le site

    un collectif

    un humain

    une organisation

    un erudit

    un mage

    un gourou

    A bientot

  38. jesrad says:

    « qui es tu Jesrad »

    On s’en fout !

  39. Martini says:

    Bonne réponse !

  40. laurett says:

    Oh, il manque des suppositions!

    Y’a pas « un branleur » et « un farceur »… 😉

    Cela dit Jesrad, quel succès ! Plein de petits nouveaux…. c’est la gloire…

    Heum, btw, c’est quoi, un collectif ??? J’ai toujours trouvé ce mot moche et flou…

  41. Deniau du 13 says:

    Préférez-vous la masturbation intellectuelle où en êtes-vous encore à jouer à celui qui pense le plus loin?

  42. antoine du 13 says:

    Le psychanaliste du capitalisme, s’exprime très bien, mais ne fait que s’exprimer très bien , il reste dans une histoire close et fixiste , quasi religieuse. il n’a y a donc plus d’évolution possible vers d’autres formes plus sophistiqués , qu’un capitalisme à aménager. Rien du tout il faut en finir avec la capitalisme comme avec le nazisme ou le stalinisme et le communisme autoritaire, tout comme les religions au pouvoir et leur soit disant avis autorisés. il faut fabriquer un nouveau monde plus juste et plus élaboré et des outils nous les avons pour le faire.
    Un nouveau monde se construira de toutes façon qu’on le veuille ou non. que se soit par une révolution ou une évolution on y va toujours par expérimentation Comme l’a très bien dit M Ziegler., Mais la volonté d’y aller est l’outil énergetique qui mets en oeuvres les innovations et les savoirs. il n’y a pas de destin , mais du hasard. Le capitalisme ou le libéralisme économique disparaitront. Autrement ce sera le dernier systeme avant la disparition de l’espece humaine vu la destruction environnemental et sociale qu’il provoque se système économique.
    Bref j’aimerais entendre des chercheurs , des intellectuels et politiques novateurs et non les même qui nous ont conduit ou nous en sommes dans cette crise et qui aujourd’hui nous raconte l’opposer de ce qu’il défendait encore il y a peu. Mais peu importe si ils ont compris. Mais non, il n’ont toujours rien compris. il ne sont plus en mesure de penser autrement que dans ce système clos, ils sont donc obsolètes intellectuellement.
    SI les français prennent autant de medicament pour oublier ou se détendre, c’est que ce monde clos n’offre aucune perspectives. l’évolution s’arrete non pas dans la nature et le cadre de la sélection naturel , mais dans la culture actuellment. Et la culture et devenu chez l’espèce humaine un vecteur de l’évolution au sens darwinien.. sans évolution/ révolution culturelle et politique nous disparaîtrons.

  43. Mucharaziv says:

    Antoine, tu preferes quoi, qu’on dorme dans des cavernes et qu’on chasse pour se nourrir a chaque repas ?

    le capitalisme pour résumer, c’est faire pousser du blé, le stocker, et pouvoir reflechir sereinement au futur en ayant des provisions (explications pour les neuneus qui confondent capitalisme a liberalisme ou qui opposent captalisme et socialisme)

    le capitalisme c’est une orientation sociale qui a permit le developpement de toutes les civilisations !!

  44. jesrad says:

    C’est surtout trois façons différentes d’intégrer le passage du temps dans le calcul économique: spéculation, intérêts et assurance. Des choses qui ne sont possibles efficacement et légitimement qu’à condition de propriété privée des moyens de production.

  45. surfeur says:

    Alors je vais passer pour le pauvre couillon mais bon tout ça ne date pas d’hier ils ont fait le même coup sous d’autres forte en 1929 ces manipulateurs veulent nous foutre dans leur nouvel ordre mondial pour encore et encore mieu nous sucer… le fric que l’on n’a deja plus mais qu’on devra de toute façon. Pour moi tout ça est claire manipulation occulte des masses… Pendant que certain regarde comme des couillons des images idiliques et sont dans la matrice et bien le systeme le pompe leur fric et fait en sorte qu’il reste de bon mouton quand bien même s’il faut foutre le systeme par terre pour faire peur et maintenir l’effet de panique afin de continué à nous saoulé de tout leur mensonge et à nous faire croire qu’ils ont la solution au problème. Le pouvoir ce n’est pas la politique qui le detient mais ceux qui joue avec le fric et qui font toujours du profis meme quand tout parait aller mal puisque le mal ce sont eux qui l’ont créer. Bref, à vous tous qui regarder la star academy et autre connerie de tv réalité en croyant que demain tout ira bien parce que jean alfonce qui vous a chanter la chanson du bonheur à dit que le bonheur est dans le prêt et bien a tous ce là je dit bienvenu dans le nouvel ordre mondial et vous allez avoir mal au cul quand vous vous réveillerez…

  46. jesrad says:

    « Le pouvoir ce n’est pas la politique qui le detient mais ceux qui joue avec le fric »

    Les premiers à jouer avec le pognon sont ceux qui en brassent le plus, de loin, et surtout le pognon des autres: les politiciens. Sans pouvoir, on est à la merci du consommateur, les grands patrons anti-libéraux qui se sont associés au pouvoir au tournant du XXème siècle l’avaient bien découvert à leurs dépens. Alors que le pouvoir se passe très bien d’argent: il lui suffit d’exiger les richesses, et elles lui sont servies.

    L’argent tout seul n’a aucun pouvoir: on ne peut acheter que ce que l’on veut bien vous vendre. Alors que le pouvoir lui-même c’est très précisément le contraire: la capacité à obtenir des autres ce qu’ils ne veulent pas fournir ou faire.

    « Pour moi tout ça est claire manipulation occulte des masses… »

    Et pourtant, il n’y a pas de vaste conspiration, pas de cabbale, pas de plan secret. Ce que vous voyez aujourd’hui, avec les prémices d’un état mondial (ou « système de gouvernance économique/financière international », hein, mais on va pas chipoter) avec sa banque centrale mondiale, sa monnaie « fiat » génératrice des pires cycles d’affaires qu’on aura jamais vus et d’une inflation incontrôlable, ce résultat, c’est simplement le produit de l’émergence du pouvoir en tant que principe: la somme des millions de petites décisions individuelles déconnectées mais toutes imprégnées de cette même volonté « d’organiser les choses pour vous » et de « décider de ce qui est bon pour vous à votre place ».

    Heureusement ça marche aussi dans l’autre sens, et il n’est en rien nécessaire pour avoir une meilleure société de devenir forcément tous plus intelligents.

  47. jesrad says:

    Eh oui, le capitalisme est un outil économique (donc hors du domaine de la moralité, comme un tournevis), tandis que le libéralisme est une doctrine du droit et de l’éthique. C’est bien pour ça que l’un et l’autre sont distincts.

    J’ajouterais que le capitalisme est pratiqué au minimum depuis l’Empire romain au premier siècle avant J.C. Il a été partiellement oublié au cours du millénaire suivant avant de resurgir fortement aux douzième et treizième siècles en Italie (Venise, les cités marchandes, et finalement la Renaissance): la « compagnie des Indes » tient en fait plus du mercantilisme à la Colbert qu’au capitalisme proprement dit.

    Mais merci de ce rappel pertinent ! Après que le 20ème siècle nous eût démontré de manière sordide que la planification économique et la centralisation non-capitaliste échouent forcément, le 21ème siècle va bel et bien voir l’affrontement entre pays capitalistes libéraux et pays capitalistes non-libéraux. Manque de bol, nous sommes en France plutôt du côté non-libéral…

  48. jesrad says:

    « Je vais dans le sens de Mr Antoine en rajoutant ceci pendant les trente glorieuses ont correspondu à une période pendant laquelle le système capitaliste a très bien fonctionné »

    Oh, il a connu ses propres cycles d’affaires et ses crises, mais à l’époque nos gouvernants ne se souciaient guère d’y remédier.

    Curieusement (je dis bien: curieusement) sitôt qu’ils se mirent à s’auto-proclamer sauveurs de l’économie et à « agir » pour « relancer », ces crises devinrent plus prononcées et plus longues à se résorber…

    Sur les Trente Glorieuses, d’ailleurs, voir cet avis de Vincent Bénard.

  49. Rosard du 13 says:

    Capitalisme/Liberalisme.

    Aujourd’hui le premier s’identifie au second, je veux dire se fait passer pour le second, son nom commençant à lui peser. A l’origine, le libéralisme est une doctrine politique, pas une doctrine économique. C’est la doctrine de ceux qui s’opposent aux monarchies absolues. Par exemple, en France, les libéraux sont les adversaires de Napoléon.

    A l’origine le capitalisme n’est pas plus libéral que les monarques. Bien au contraire, puisqu’à ses débuts il a besoin de l’appui de ces derniers. Le capitalisme marchand des débuts est entièrement soumis au souverain, qui accorde les privilèges de commerce et d’exploitation (Compagnies des Indes, forges, etc.).

    Le capitalisme industriel dépend encore du pouvoir politique. Par exemple en France, c’est l’Etat qui a octroyé l’exploitation des chemins de fer à des sociétés, et il octroie encore celle des autoroutes. Les capitalistes allemands se sont alliés au nazis et les capitalistes français ont collaboré avec eux.

    C’est avec la guerre froide que les capitalistes commencent à revendiquer leur libéralisme. Face au grand méchant rouge, il y a le monde qui se dit libre, l’initiative individuelle face au collectivisme, la liberté face à la dictature. Les capitalistes s’inscrivent alors dans le paradigme du libéralisme politique, l’opposition au pouvoir absolu.

    Et puis après la chute du mur, ils finissent par prétendre incarner le libéralisme en soi.Ca me fait rire.

  50. marc du 13 says:

    Le capitalisme c’est la liberté d’action et d’initiative privée guidées par la recherche du profit. Il se caractérise par : la propriété privée des moyens de production et une économie de marché où les consommateurs expriment leurs choix, et c’est ainsi que se forme librement les prix par la confrontation de l’offre et de la demande…
    Le libéralisme, c’est laissez faire, laissez passer. Il suppose que seules les « lois naturelles »de l’économie sont susceptibles et aptes à améliorer le bien-être des hommes.
    En gros, le capitalisme est l’exploitation de l’l’homme par l’homme et le libéralisme, c’est le contraire.Et puis bientot plus de capitalisme et encore moins de liberalisme(plutot exploiteur). J’espère ne pas te perturber….

  51. Rosard du 13 says:

    Je vais dans le sens de mon alias à peine masqué Antoine en rajoutant ceci pendant les trente glorieuses ont correspondu à une période pendant laquelle le système capitaliste a très bien fonctionné, alliant un taux de croissance annuel de 5% avec le plein emploi. Or depuis les années 1990 le système est victime d’une crise tous les 5 ans. la conclusion est simple : quelque chose ne fonctionne plus dans le système .
    La science économique qui sent bien que le paradigme sur lequel elle fonctionne depuis longtemps, à savoir que l’équilibre des marchés est optimal, ne marche plus, la science économique doit faire son métier et reconnaisse qu’elle nous a guidé depuis une trentaine d’années sur un paradigme faux qui fait de grands dégâts . Crise financière et crise de la pensée économique donc. La fin d’un dogme, un tabou éculé qui ne marche plus , selon lequel, moins l’Etat intervient, mieux on se porte. En conclusion j’accuse l’UE d’avoir institutionnalisé le dogme de l’autorégulation des marchés et organisé son impuissance en effet ça fait soixante ans que l’Europe refuse de se doter d’un pouvoir efficace et maintien le besoin de l’unanimité pour ses décisions essentielles ou novatrice,oui en effet Mr Deniau le capitalisme touche à sa fin,il est temps de passer à autre chose.

  52. Rosard du 13 says:

    Monsieur Jesrad,le monde qui va sortir de cette crise sera très différent de celui que l’on a connu de 1980 à aujourd’hui. Non seulement les rapports des forces sont en train de changer et ceci dans l’ensemble des domaines, du militaire à l’économie, mais les représentations elles-mêmes vont se modifier. Cette crise est celle de l’idéologie néo-libérale. Les contraintes économiques qui vont découler de l’effondrement de l’économie de la dette mise en place dans les économies occidentales et portée à son paroxysme aux Etats-Unis et dans les « clones » européens du modèle américain entraîneront le retour de dynamiques inflationnistes importantes. Elles conduiront les États à reprendre le contrôle de leur politique monétaire et de leur politique de change. Nous assisterons dans les années qui viennent au retour de l’État comme acteur économique majeur (ce qu’il n’avait pas cessé d’être en réalité en Chine et en Russie), à la fin de l’indépendance des banques centrales et au retour de politiques de change plus ou moins pilotées en fonction des logiques de développement. Ceci ne sera d’ailleurs possible qu’à travers la mise en place de formes de contrôle sur les flux de capitaux limitant l’impact des mouvements de marché et de la spéculation sur les taux de change. Dans cette révision fondamentale des conceptions, des politiques et des instruments que nous allons connaître, la question de la survie dans leur forme actuelle des institutions européennes sera rapidement posée.

  53. jesrad says:

    En avant le cirque…

    « Le capitalisme c’est la liberté d’action et d’initiative privée guidées par la recherche du profit. »

    Non, le capitalisme ne suppose aucune « liberté d’action » particulière.

    « Il se caractérise par : la propriété privée des moyens de production et une économie de marché où les consommateurs expriment leurs choix, et c’est ainsi que se forme librement les prix par la confrontation de l’offre et de la demande… »

    Non, capitalisme n’implique pas forcément économie de marché. Voyez par exemple la Chine d’aujourd’hui, et de manière générale le fait que le communisme, en pratique, revienne systématiquement à du capitalisme d’état.

    Là aussi, vous confondez éthique et outil.

    « Le libéralisme, c’est laissez faire, laissez passer. Il suppose que seules les « lois naturelles » de l’économie sont susceptibles et aptes à améliorer le bien-être des hommes. »

    Non. Le libéralisme est une philosophie du droit et de l’éthique, avec des règles absolues, naturelles et donc non-négociables tirées de la nature humaine et des faits qui en découlent. La question utilitariste « d’améliorer le bien-être » n’en fait pas partie, toute amélioration concrète de l’ordinaire obtenue par la pratique du libéralisme étant simplement le résultat voulu, recherché et attendu dans les décisions individuelles exercées conformément aux règles du libéralisme (et ce, que ce progrès soit obtenu avec ou sans application du capitalisme). Les individus qui veulent, librement, s’appauvrir et dégrader leur condition d’existence le peuvent tout à fait, mais on observe simplement qu’en écrasante majorité les gens réels ne font pas ce choix. Vous prenez le problème à l’envers et confondez tout.

    « Et puis bientot plus de capitalisme et encore moins de liberalisme. »

    Nous allons, depuis des décennies, vers plus de capitalisme pour la simple et bonne raison que c’est plus efficace d’utiliser un outil qui marche que de s’en passer exprès. Voir à ce sujet la brutale marche arrière de Lénine et de son « communisme de guerre » au profit de la NEP (ce qui rejoint ce que j’ai indiqué plus haut: le communisme en pratique n’est que du capitalisme d’état).

    La guerre idéologique de ce siècle aura bien lieu entre libéraux et autoritaires – tandis que la question de « capitalisme ou pas capitalisme » a été tranchée au siècle dernier.

  54. jesrad says:

    « Monsieur Jesrad »

    Monsieur ? Vous êtes sûr(e) ?

    « Cette crise est celle de l’idéologie néo-libérale. »

    Qu’est-ce que c’est que le « néo-libéralisme » ? Quelle est la différence avec le libéralisme, « l’ultra-libéralisme » ou encore le supra-giga-libéralisme ?

    Si derrière ce terme vous placez certains courants économistes (néo-classiques et néo-keynésiens) prônant un monétarisme d’état avec banque centrale, contrôle des taux d’intérêts, garanties d’état des crédits et « relances » inflationnistes à contre-cycle, alors oui, je ne peux qu’abonder dans votre sens.

    Mais je ne peux que réfuter la présence du moindre libéralisme dans tout ça. Je trouve donc plus juste de qualifier ces courants de leur vrai nom.

    Sinon, complètement d’accord avec vos anticipations, d’ailleurs cela correspond à ce que j’écrivais il y a peu sur le sujet.

    Il n’y a en gros qu’une note de désaccord: je ne pense pas que les états puissent échapper à une banqueroute généralisée, ce qui entamera sérieusement leur crédibilité comme acteurs économiques.

  55. marc du 13 says:

    Tu me dis: «Vous prenez le problème à l’envers et confondez tout ».c’est à mourir de rire!Cela devient vraiment insupportable ca fatigue les yeux,tu es illisible,tu te contredis et tu veux donner des leçons,tu parles de cirque quelle arrogance,sache que l’ignorance et l’arrogance ne rime pas seulement,il vont souvent de pair(j.Sternberg)

  56. jesrad says:

    Et à part vous moquer et déformer des notions (libéralisme, capitalisme) que manifestement vous ne comprenez pas, vous avez des arguments à avancer ?

  57. jesrad says:

    « Madame »

    Vous êtes sûr(e) ?

    (Pour plus d’amusement, consultez la catégorie « Religion » de ce blog !)

  58. Rosard du 13 says:

    Je vous présente mes milles pardons et mes milles excuses Madame et je viens vous rendre humblement votre sexe.

  59. rosard du 13 says:

    Le terme néoliberalisme est très utilisé et pourtant,il est vrai qu’aucun consensus n’existe ni sur sa définition et encore moins sur ses origines théoriques,le néoliberalisme constitue bien un courant de pensée,il n’a que peu avoir avec le liberalisme classique et représente un bon exemple de pensée moniste,articulé atour d’une conception limitative de la liberté.La théorie néolibérale considère l’économie et la politique comme deux sphères autonomes et indépendantes,prime dans ce courant,la sphère économique et le politique est considéré comme un obstacle au fonctionnement du marché,si le terme néo-libérale est utilisé pour défendre l’idée d’une continuité entre courant liberal et néolibéral,il est totalement inapproprié,s’il vise au contraire a souligner la rupture entre les deux courants,qui passe par une conception de la liberté completement differente,il parait alors approprié.

  60. rouault says:

    « je ne pense pas que les états puissent échapper à une banqueroute généralisée, ce qui entamera sérieusement leur crédibilité comme acteurs économiques. »

    Avez-vous developpé cela dans votre site?

    Interessant scénario à prevoir ou imaginer

  61. jesrad says:

    « Avez-vous developpé cela dans votre site? »

    C’est un sujet récurrent, oui. La catégorie « Banqueroute » du blog y est presque entièrement dédiée.

  62. Martini says:

    « mais deja,on peut dire sans se tromper que cette crise enterrera l’ultraliberalisme. »

    Sauf que ce n’est pas du tout une crise de libéralisme, ce grand absent, mais une crise de l’interventionnisme et de l’hyper-réglementation. En rajoutant quelques couches de lois, de contraintes étatiques et de monnaie fictive à la pile, on va vers une nouvelle crise et encore plus de dégâts. C’est la fuite des états en avant pour leur survie… avec un gros crash au bout.

  63. rosard du 13 says:

    Ce krach généralisé du système financier, est d’une gravité et d’une ampleur jamais observée auparavant.C’est une crise systémique globale qui touche directement aux fondements du système international.Il y a biensur un risque de banqueroute généralisé,d’ailleurs plusieurs pays le sont déja (virtuellement),bien maintenant il faut chercher le diagnostic et surtout le remède,vous aurez compris qu’il faudra des années,mais deja,on peut dire sans se tromper que cette crise enterrera l’ultraliberalisme.

  64. jesrad says:

    « Arrêtez de défendre ce que vous savez pertinemment être une utopie,en attendant la seule signature crédible semble encore être celle des Etats ! »

    Au contraire, les états se rendent déjà compte que leur signature est de moins en moins convaincante: Autriche, Espagne et encore d’autres retardent l’émission de leurs bons parce qu’ils savent qu’ils ne trouveront pas preneurs.

    Je l’ai déjà dit il y a un moment: la crise en cours met en péril tous ceux qui ont soit besoin d’argent tout de suite, soit de grosses dettes à payer. Les états en danger cumulent les deux.

    « Dans l’immediat le vrai moteur de la croissance serait la consommation elle a un effet bénéfique à court terme sur la croissance,je vais peut etre vous surprendre mais aussi à long terme elle se révèlera plus efficiente que l’investissement »

    Je vous invite à lire cette petite histoire. Une augmentation de la consommation au détriment de l’investissement nous condamnerait à un nouveau krach.

    « pour cela il faut augmenter le pouvoir d’achat »

    Et donc faire quoi concrètement ? Y en a, pourtant, des choses à faire. Ainsi je suis pour la suppression de tous les comités et instituts et autres Bidules de l’état, l’alignement des retraites des parlementaires, sénateurs et autres hauts-fonctionnaires sur le minimum vieillesse, la suppression de la TVA et de tous frais de douane, et l’application véritable de la fin du monopole de la Sécu sur les assurances de santé. Pour commencer.

    Pour ce qui est de l’investissement, faisons de la France un paradis fiscal.

  65. antoine du 13 says:

    Arrêtez de défendre ce que vous savez pertinemment être une utopie,en attendant la seule signature crédible semble encore être celle des Etats !
    Il faut éviter de faire de la démagogie à la petite semaine qui ne conduit à rien quand on se veut réformiste et moderne, on se projette dans un avenir réaliste et avec pragmatisme et on se bat pour les vrais projets . Toutes les prises de positions du Président Sarkozy et de son gouvernement continuera à faire plonger la France tant dans la crise financière que sociétale.Dans l’immediat le vrai moteur de la croissance serait la consommation elle a un effet bénéfique à court terme sur la croissance,je vais peut etre vous surprendre mais aussi à long terme elle se révèlera plus efficiente que l’investissement pour cela il faut augmenter le pouvoir d’achat, les banques doivent jouer le role de banque,vous allez me dire que l’investissement globalement il permet une plus grande création de richesses sur le long terme oui bien sûr mais à une condition bien investir

  66. jesrad says:

    Sarkozy et Fillon, « ultra » libéraux ? Même juste « libéraux » tout court, je n’y crois pas une seconde. Ils se fichent pas mal des libertés, foulent au pied les droits élémentaires des individus.

    Ensuite voir dans leurs atermoiements bidouillesques une volonté de « casser » les services publics, je me marre. Quelques fonctionnaires par-ci (toujours plus, ils se sont simplement contentés d’en embaucher moins que prévu faute de fric), quelques bricolages budgétaires par-là, et la France continue de fonctionner comme avant à quelques détails cosmétiques près. Et comme ils n’ont pas baissé les dépenses publiques, au contraire, le poids de l’état se fait toujours plus lourd sur notre pouvoir d’achat: les prélèvements obligatoires, premier poste de dépense des français !

  67. antoine du 13 says:

    Votre exemple me fait penser à la casse du service public et à la reduction des effectifs dans la fonction public ou assimilés(SNCF-Poste-Santé-education ect..voulu et encouragé par le gouvernement ultraliberale de Sarkozy et Fillon,votre exemple malheureusement nous démontre tout simplement la stupidité d’une telle politique.

  68. antoine du 13 says:

    Je parle bien sûr de votre petite histoire que vous citez dans votre article

  69. antoine du 13 says:

    Vous etes pour l’application véritable de la fin du monopole de la Sécu sur les assurances de santé.Vous avez malheureusement un exemple flagrant au USA,ce système est injuste et ne marche pas très bien,votre resonnement nous ramenerait 60 ans en arriere

  70. Arkh says:

    « Le libéralisme économique vu de cet angle n’est que la liberté du renard libre dans le poulailler libre »
    Enfin un qui nous sort cette connerie !
    Les poules hors du poulailler sont plus en sécurité même s’il traîne des renards qu’enfermées dans le dit poulailler pour être bouffées plus tard par l’éleveur. Le problème n’est pas le renard mais le poulailler qui empêche les poules de se démerder pour fuir.

    « elle soigne son fonds de commerce, petits commerçants et artisants »
    Depuis quand ?
    Les seuls qui profitent de l’état sont les trés grosses corporations qui se démerdent à échapper à tout ce qui est taxe professionnelles et peuvent sortir un arsenal d’avocat en cas de litige avec un employé indélicat (bah oui, il y a proportionnellement autant d’employés connard que d’employeur connard) alors que ces petites entreprises se mangent tous les freins au développement voulu par les syndicats. Si la vie était si rose pour les petits patrons, pourquoi n’y en a t’il pas plus ?

  71. antoine du 13 says:

    La définition que je donne au mot « libéralisme » a aussi une autre dimension pour moi, qui suis de gauche.Au nom de cette liberté, la droite dite libérale a prôné une forme de libéralisme économique par lequel elle vise à abolir les mécanismes de régulation, au nom de la suprématie de la liberté d’entreprendre sur tout le reste,logique, elle soigne son fonds de commerce, petits commerçants et artisants, entrepreneurs divers et variés qui cherchent à augmenter leur gain en réduisant leurs dépenses compression de la masse salariale, mais surtout limitation drastique des charges parmi lesquelles la contribution au bien être commun l’impôt et les taxes,cette escroquerie intellectuelle, qui consiste à faire croire que le libéralisme n’est que la liberté du patron. Le libéralisme économique vu de cet angle n’est que la liberté du renard libre dans le poulailler libre. L’égalité des termes de l’échange n’est plus garantie, les droits par conséquent non plus. Ce n’est pas un système politiquement libéral, mais économiquement dictatorial.

  72. jesrad says:

    « Vous etes pour l’application véritable de la fin du monopole de la Sécu sur les assurances de santé.Vous avez malheureusement un exemple flagrant au USA »

    N’importe quoi. Le système d’assurances de santé USA a énormément en commun avec la sécu française. Pour un PIRE exemple de collectivisme préfigurant ce qui nous attend si on persiste dans cette voie, vous pouvez regarder en Grande Bretagne, où les médecins sont carrément des fonctionnaires de fait. Mais si vous voulez un exemple du genre de choses que je défends, voyez plutôt la Suisse.

    Bref, avant d’aligner des âneries, renseignez-vous un minimum !

     » la contribution au bien être commun l’impôt et les taxes »

    Désolé de vous enlever vos oeillères, mais la redistribution des richesses par l’impôt, c’est un mythe. Béh non, ça ne fait que distordre les prix.

  73. jesrad says:

    La définition que je donne au mot “libéralisme” a aussi une autre dimension pour moi, qui suis de gauche. »

    Si vous redéfinissez comme ça vous arrange les idées des autres, ce n’est pas étonnant que ce que vous en dites tombe complètement à côté !

    Quant au « poulailler », je vous invite à lire cette petite histoire.

  74. antoine du 13 says:

    En effet avant d’aligner des aneries renseignez vous car les Etats-Unis sont le seul pays industrialisé au monde à ne pas avoir de système de santé solidaire, à l’inverse de la France qui garanti une solidarité dans les dépenses de santé grâce à son système de sécurité sociale.Sachez aussi que plus de 55 millions de personnes sont dépourvues d’assurance médicale oui de plus en plus d’Américains vont vivre sans assurance santé dans les prochaines années .En résumé, leur système de santé anti-social entraîne un nombre croissant d’Américains dans une grande pauvreté.A vous entendre
    le marché est garant d’efficacité, selon le dogme néolibéral. Mais la réalité ne se conforme pas à ce dogme.

  75. Zapatero says:

    Antoine, ne vous fatiguez-vous pas de mentir? Ou est-ce juste de la mauvaise foi? Peut-être juste de l’ignorance, mais j’en doute, vu que vous avez au moins lu l’entrée…

    Moi, je vous le dis, ce sont mes amis et fidèles disciples qui gèrent la valeur de la monnaie, et donc des prix, et donc de la valeur de l’échange et de la collaboration volontaire (eh oui mon ami, ça se résume à cela le capitalisme, le saviez-vous?) entre individus libres, qui ont gonflé la bulle immobilière.

    Ce sont les politiciens, de tous bords, qui nous poussent à la croissance débridée, c’est l’Etat, les gouvernements, qui ont besoin des sommes d’argent astronomiques pour nourrir leur ministères de la guerre, ou de la défense, utilisez l’euphémisme que vous préférez.

    Et je vais vous dire, retenez-le car vous devrez y repenser dans quelques années, nous sommes, nous politiciens et amis des corporations, en train de gonfler une magnifique bulle environnementale qui, lors de son éclatement, fera monter les températures comme jamais.

    Alea Jacta Est…

    He dicho!

  76. laurett says:

    « les Etats-Unis sont le seul pays industrialisé au monde à ne pas avoir de système de santé solidaire »

    Medicaid. Vous avez perdu. Vous ne passez pas par GO et ne touchez pas 20 000 brouzoufs.

    « Sachez aussi que plus de 55 millions de personnes sont dépourvues d’assurance médicale »

    C’est 47 millions, et ce sont dans une écrasante majorité des gens qui ont choisi de s’en passer parce qu’ils en ont largement les moyens. Medicaid est là pour tous les démunis. Mais allez-y, continuez d’aligner des âneries.

    « leur système de santé anti-social entraîne un nombre croissant d’Américains dans une grande pauvreté. »

    A tel point qu’il y a moins de SDFs dans tous les USA qu’il n’y en a dans la seule ville de Paris…

    « N’oubliez pas que la Suisse ne compte que 7 millions d’habitants,la France 9 fois plus »

    Et alors ? Deux personnes ensemble sont plus que deux fois plus souvent malades qu’une seule ? Vous délirez plein tube.

    « malgré cela le système de santé Français est bien meilleur »

    Un système de FINANCEMENT de santé qui laisse crever 14000 vieux quand il fait chaud faute d’investissement en équipement adéquat, qui fait irradier des centaines ou des milliers d’autres parce qu’il ne peut pas payer une traduction d’un manuel d’un logiciel, qui multiplie les files d’attente, qui rembourse de moins en moins, qui est en fait classé loin derrière les systèmes de financement des soins de 20 autres pays parce qu’il rembourse moins et moins vite… La liste est longue !

    En plus vous confondez la sécu et le système médical français. Ça n’a rien à voir ! La sécu ne soigne personne, elle ne fait que payer les frais !

    Le système collectiviste que vous défendez aveuglément, sans même vous renseigner, et dont la sécu n’est que la plus grosse des verrues, a fait aujourd’hui la preuve éclatante de son échec: échec sur le logement, échec sur le pouvoir d’achat, échec sur le crédit, échec sur le financement des soins, échec sur la liberté d’expression, échec sur la liberté de circulation, échec sur la sécurité des personnes et des biens, échec sur l’instruction, échec sur l’environnement, échec sur les libertés civiques…

    Et pendant ce temps dans d’autres pays la liberté et le marché font la preuve de leur efficacité bien réelle.

  77. antoine du 13 says:

    N’oubliez pas que la Suisse ne compte que 7 millions d’habitants,la France 9 fois plus,comparez ce qui est comparable,malgré cela le système de santé Français est bien meilleur,soyez serieux ,j’ai l’impression que la crise actuelle ne vous a pas beaucoup changé,vous restez toujours avec vos vieux principes ,vous etes un individualiste borné,le système que vous continuez à defendre,vous en avez la preuve aujourd’hui a lamentablement echoué et vous, vous voulez en remettre une couche, etes vous maso ?

  78. jesrad says:

    « j’ai l’impression que la crise actuelle ne vous a pas beaucoup changé »

    Béh non. Et pour cause, la crise on l’a vue venir de loin, et elle démontre ENCORE une fois la justesse des théories économiques (libérales !) de l’école de Vienne.

  79. Martini says:

    *chut!* ne réveillez pas Antoine, il croit encore vivre dans un monde « ultralibéral ».

  80. Mucharaziv says:

    c’est normal que tout le monde confonde tout, mélange tout et n’importe quoi….

    c’est simplement un problème de vocabulaire, il ne faut pas penser qu’un « système » fait tout comme une machine programmée, il y a des Hommes aux commandes

    quand au « problème » du liberalisme… et bien j’en vois pas ! je ne vois qu’un problème de dégénérescence humaine au niveau de l’économie

    (ps: c’est vrai que le club des quatres se prennent pour LA vérité absbolue, il faut savoir remettre en question ses savoirs des fois… même si vous avez raison sur ce thème)

  81. Mucharaziv says:

    mais théories autrichiennes ou pas, cette crise a été déclenchée volontairement comme celle de 29, mais pas vraiment pour le même but

  82. jesrad says:

    « c’est vrai que le club des quatres se prennent pour LA vérité absbolue, il faut savoir remettre en question ses savoirs des fois… »

    Ne l’ébruitez pas, mais c’est la raison d’être de ce blog tout entier, en fait. Il faut avoir atteint le niveau 80 ou plus pour être illuminé.

    « même si vous avez raison sur ce thème »

    Vous êtes sûr(e) ? Comment est-ce qu’on peut le vérifier ?

  83. Martini says:

    Hé ! C’est pas du jeu si tu leur souffles les bonnes questions !

  84. antoine du 13 says:

    Le club des quatres,les quatres mousquetaires, modèle déposé! ® zapatero,laurett,jesrad,martini ® Quel plébiscite !

  85. charles du 13 says:

    Sans besoin d’atteindre un niveau quelconque,tout dabord sachez rester humble,ensuite ne pas travestir la réalité,pour beaucoup c’est toujours mieux ailleurs,mais cela reste à prouver,vous dites aussi que le système d’assurance de santé US est comparable à celui de la secu francaise c’est absolument faux et vous le savez,vous dites en Grande Bretagne les médecins sont des fonctionnaires de fait et alors?Pourquoi payer un medecin à l’acte?peut etre pour la qualité de ses soins?pas sûr!alors pour le profit?bien sûr!Après la debacle du (néo)liberalisme,vous venez nous vanter ici de la justesse des théories de l’école de Vienne laissez moi rire.

  86. charles du 13 says:

    Laurett le document que tu vantes est bien trop vieux,nous sommes en 2008!et je crois qu’il y a trois etats cités qui sont aujourd’hui en situation de faillite.

  87. antoine du 13 says:

    Les théories économiques libérales de l’école autrichienne ,allez arretez avec cette escroquerie intellectuelle,il n’existe seulement qu’une idéologie libérale qui trouvera toujours à soumettre, à détourner de leurs idéaux les meilleurs dirigeants élus par le peuple dans l’espoir d’un hypothétique changement, afin de réguler, limiter, les soi-disant excès du capitalisme libéral. Il ne finissent en fait qu’à tenter de faire accepter les lois barbares de cette idéologie répugnante à plus d’un titre. L’exemple récent des primes de remboursement de la CSG (contribution sociale généralisée) est là pour le prouver : quel meilleur moyen de faire accepter des salaires de misère que d’accorder la charité aux plus démunis en faisant passer cela pour un progrès social ou un cadeau extraordinairement généreux de la part des élites dirigeants et/ou économiques !
    Ce système inique,ce système de merde est d’une barbarie sans nom : barbare et franchement anti-humaniste.

  88. jesrad says:

    Ben voyons.

    Alors ça débarque sur mon blog sans se présenter, ça insulte à tour de bras, ça raconte N’IMPORTE QUOI sur le libéralisme sans avoir la moindre idée de ce que c’est vraiment, ça balance des accusations infondées, ça met la crise sur le dos d’un hypothétique « ultralibéralisme » en dépit des faits, pour la plupart rappelés pourtant plus haut sur cette page, et ensuite ça demande qu’on soit humble et qu’on s’aplatisse devant tant d’ignorance et d’arrogance concentrées ?

    Vraiment, les gauchistes se seront jamais que des foutus donneurs de leçon persuadés d’avoir toujours raison, malgré les nombreuses claques que la réalité leur assène encore et encore…

    Les voilà hurlant et vociférant, les oeillères étatistes bien vissées pour surtout ne pas me voir tenter de leur expliquer que, peut-être, juste peut-être, le libéralisme n’est PAS ce qu’ils s’imaginent, que les libéraux ne sont pas libéraux parce qu’ils seraient super-méchants, comme la bouteille d’Orangina Rouge, mais au contraire parce qu’ils se soucient justement du Droit, de l’environnement, des pauvres et des faibles, vraies victimes du pouvoir qui prétend les protéger.

    Mais bon. Il est impossible d’apprendre quoi que ce soit à celui qui se bouche les oreilles.

    Réjouissez-vous, fanatiques qui poursuivez de vos piques une chimère jusque dans les recoins de l’Internet, vous allez l’avoir votre ultra-anti-libéralisme. Vous allez en bouffer pendant les années à venir, de la réglementation, des impôts, de la pseudo-solidarité à coups de matraque, et donc de la misère, de la grisaille, de la frustration et des injustices.

    Je laisse la gestion des prochains commentaires de ce fil à Martini.

  89. Zapatero says:

    Mais c’est qu’il n’a pas tort, monsieur Antoine, quand il dit « Ce système inique,ce système de merde est d’une barbarie sans nom : barbare et franchement anti-humaniste. »

    Alors là, vous pouvez être certain de votre coup, monsieur Antoine, vous allez adorer le libéralisme.

    Comment? Notre système est déjà libéral? Libéralissime? Ultra, même?

    Ah bon!

    Et moi qui croyait que l’on vivait dans la plus classique des social-democraties… je dois pas bien comprendre moi, pourtant, je suis un sacré social-democrate, moi.

    He dicho!

  90. Martini says:

    « vous dites aussi que le système d’assurance de santé US est comparable à celui de la secu francaise c’est absolument faux »

    Eh ben non, c’est vrai. Le système d’assurances santé US est comparable à la sécu française: ils ont eux aussi un mix d’hôpitaux publics et cliniques privées, et le rôle de la sécu y est simplement partagé entre les mutuelles (pour les salariés), par Medicare pour les retraités et Medicaid pour les démunis (un genre de CMU). Le pourcentage des dépenses de santé dans le PIB est un peu supérieur à celui de la France, de mémoire.

    Les différences sont limitées:
    – le côté « couverture mutuelle » des payeurs est privé aux USA, tandis qu’en France on a une caisse publique de financement (la sécu n’est pas une assurance vu qu’elle ne fait pas de calcul de risques) – c’est intéressant de rappeler que depuis le 19ème siècle et jusqu’à la création de la sécu en deux étapes par Pétain en 1941 puis par les communistes français en 1946, c’est exactement ce que nous avions.
    – il n’y a pas d’obligation d’assurance des dépenses de santé aux USA.

    Dans les faits, les mutuelles de santé US sont presque aussi bouffies que la sécu française, vu qu’elles fonctionnent en petits monopoles ou oligopoles, chacune sur son secteur socio-professionnel. Par exemple il y a une seule grosse mutuelle en situation de non-concurrence pour les fonctionnaires. Cette situation déplorable est une conséquence de la réglementation: l’employeur peut imposer son choix de mutuelle à l’employé, et donc, il n’y a pas de concurrence ou presque, un peu comme en France où les mutuelles peuvent s’arranger sur les prix à travers les tarifs sécu. Les cotisations comme les remboursements sont comparables à ceux pratiqués en France (c’est-à-dire médiocres).

    « vous dites en Grande Bretagne les médecins sont des fonctionnaires de fait et alors? »

    Alors la sécu britannique NHS, c’est de la grosse grosse merde et les anglais sont les premiers à s’en plaindre. Priez pour qu’on n’en vienne jamais là en France.

    « Après la debacle du (néo)liberalisme »

    Dans ton cul !

  91. Rosard du 13 says:

    Aux quatre mousquetaires: pour que triomphe le libéralisme donc l’enrichissement du plus grand nombre, il faut plus d’éthique et de pédagogie. C’est une réflexion en profondeur qui est nécessaire sur des valeurs morales et financières partagées par tous, faute de quoi le discrédit du politique va s’étendre à l’économique

  92. antoine du 13 says:

    Mes amis du Village, je vais vous faire une confidence et vous donner un bon conseil mais surtout ne l’ébruitez pas : il s’agit là d’un bon tuyau… Chut…Chuchotons pour que personne n’entende. Approchez vous…Je m’adresse à vous à voix basse.
    Vous êtes jeune (ce n’est d’ailleurs pas obligatoire) , dynamique, vous cherchez un job où on peut gagner plein d’argent, vous ne détestez pas le risque ? J’ai ce qu’il vous faut… Chut…
    Vous êtes en quête d’un emploi, vous vous trouvez mauvais, incompétent, incapable ? J’ai un deal à vous proposer pour gagner une fortune ? Personne ne vous épie ? C’est bon ? Allons y !
    Et bien mes amis, figurez vous que j’ai trouvé ce que vous cherchez depuis si longtemps ! Devenez Président Directeur Général d’un grand groupe du CAC 40 ! Chut….
    Je vais vous donner trois exemples de la réussite financière exceptionnelle de quatre personnes particulièrement récompensées pour leur incompétence notoire !
    Bon Dieu ! Ne gloussez pas : on nous regarde… Chuttttt….
     » Quand on veut, on peut « , nous diraient en ricanant les dirigeants de sociétés qui prônent pour les sous fifres de la hiérarchie, cadres, employés et ouvriers, des objectifs de production ou de ventes à peine tenables qui peuvent vous conduire , si vous ne les réalisez pas à un licenciement ou tout au moins à une régression…
    Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais, nous font ils comprendre… Vous me saisissez ?

    Premier exemple :

    Alcatel Lucent, avec à leur tête Serge Tchuruk et Patricia Russo. Un bilan somptueux digne du Livre des records : 16500 licenciements, action à 12 € en 2006, 4 € en août 2008, pertes 2007 = 3,5 millions d’euros.
    À votre avis où sont ces inconscients, ces nuls, ces inaptes ? Dans une mine de sel ? Dans un centre de travail d’intérêt général ou de rééducation sociale ? Dans un stage de recyclage ?
    Pensez vous ! Ils comptent avec avidité les gras émoluments qu’ils ont reçu pour prix de leur œuvre , 5,6millions d’€ pour Tchuruk et 6 millions d’€ pour Russo !
    Chut ! Ne ricanez pas, on va nous entendre…

    Deuxième exemple :

    Michel Bon, ancien PDG de France Télécom, en 2002 il a essuyé des pertes de 20 milliards d’€ pour une gestion lamentable…
    À votre avis qu’a reçu cet incapable pour prix de son infâme management ? 100 coups de fouets sur la place publique ? Une place comme dépanneur sur les lignes téléphoniques aériennes ? Un poste de vendeur de portables dans une agence Orange ?
    Pensez vous ! Une amende de 10.000 € ! Même pas le prix d’une Clio ! Baste !
    Cessez de rire vous devenez inconvenant ! Chut…

    Troisième exemple :

    Daniel Bouton, PDG de la Société Générale, avec ses stocks options a gagné 10,8 millions d’€ en 2006… Bilan : au moins 5 milliards de pertes plus celles cachées qui vont obligatoirement réapparaître .
    À votre avis, quelle châtiment exemplaire a reçu l’impétrant ? Un stage au guichet de la SG de Montreuil sous bois ? Un poste de chef d’Agence à Lunéville ? Un emploi de convoyeur de fonds ?
    Pensez vous ! Il est conforté par ces incapables du Conseil d’Administration à qui il faudra bien, un jour, demander des comptes !
    Que se passe t-il ? Vous avez un drôle de rire… Mais vous pleurez ?
    Ah ! Vous possédez un portable Alcatel avec un abonnement Orange prélevé par la Société Générale ?
    Oh merde !
    Je comprends votre chagrin…
    Vos factures ne sont pas prêtes de baisser, mon pauvre !
    Pardonnez moi, mais j’ai un rendez vous…

    À plus tard…

    Cui cui l’oiseau besogneux.

  93. Martini says:

    « pour que triomphe le libéralisme donc l’enrichissement du plus grand nombre, il faut plus d’éthique et de pédagogie. C’est une réflexion en profondeur qui est nécessaire sur des valeurs morales et financières partagées par tous, faute de quoi le discrédit du politique va s’étendre à l’économique »

    Paroles de sagesse ! Je suis totalement d’accord.

    Antoine: arrêtez les violons, vous allez me faire pleurer… Vous croyez vraiment que les grands patrons du Medef sont libéraux ? Ils ont bien trop à gagner à détourner à leur avantage les réglementations et les contrats publics. La grande consanguinité entre eux et les hauts-fonctionnaires n’est pas un accident: dans ce pays de cinglés, c’est le gouvernement qui nomme les patrons de grandes entreprises.
    – Michel Bon: énarque et inspecteur des finances ! Camarade de classe de Thomas More, Jean-Claude Trichet et de Jean-Paul Huchon !
    – Daniel Bouton: énarque et inspecteur des finances aussi ! Conseiller, directeur de cabinet et enfin ministre ! Planqué à Bercy au Budget avant d’être catapulté à la SoGé (par qui à votre avis ?). Camarade de classe de Laurent Fabius, François Léotard et Gérard Longuet…

    Il n’y a que Serge Tchuruk dans votre liste qui ressemble (de loin) à un homme d’affaires digne de ce nom. Ça n’en fait pas un libéral pour autant.

    De toute façon, les « parachutes dorés » c’est le fric des actionnaires. C’est à eux, et non à moi ni à vous, de juger s’ils sont acceptables ou pas.

  94. antoine du 13 says:

    Drole de réponse avec des scandales de patrons ayant ruiné leur entreprise partant avec des golden parachutes, il ne faudrait pas supprimer les parachutes en or massif, mais non, ce n’est pas bon de niveler par le bas. Au contraire il faut étendre cette mesure à tous les salariés licenciés ou précaires intérimaires en fin de mission,c’est peut etre ça etre liberal ;Il est plus que temps de moraliser la vie de nos grandes entreprises dont les patrons, qui ne sont parfois même pas actionnaires de leurs sociétés si ce n’est à travers des stock-options, s’octroient des salaires ahurissants, alors qu’ils ne cessent d’augmenter la précarité des salariés et qu’ils se font les spécialistes des plans de restrictions d’emplois- c’est surement ça le liberalisme.Ils ont peut etre une excuse l’histoire des parachutes dorés est malheureusement une erreur du droit : l’article 92 : tout PDG est révocale AD NUTUM, c’est-à-dire sans préavis et sans Assedic, alors ils se « protègent », comme les gens mordus de l’ITR CQFD.
    C’est comme le conseil de l’ordre des médecins, on attend toujours la première sanction contre ceux qui trahissent le serment d’hypocrate qui refusent de soigner les patients bénéficiant de la CMU c’est peut etre ça aussi etre « liberal ».

  95. jesrad says:

    « il ne faudrait pas supprimer les parachutes en or massif, mais non, ce n’est pas bon de niveler par le bas. Au contraire il faut étendre cette mesure à tous les salariés licenciés ou précaires intérimaires en fin de mission,c’est peut etre ça etre liberal »

    Les actionnaires ont choisi de verser ces sommes aux gestionnaires qu’ils avaient embauché, même en cas de ruine. C’est leur problème, pas le mien ni le vôtre, voilà la position libérale. On trouve bien des grands sportifs payés des fortunes lors de transferts, et ce qu’ils aient tiré leur équipe précédente à la victoire ou à la défaite ; pour les gestionnaires d’entreprises, c’est un peu pareil.

    Maintenant on peut discuter du fait que peut-être tous les actionnaires n’ont pas été vraiment écouté, que l’avis de certains sur la question a été balayé par d’autres. Ne croyez pas que libéral rime avec corporatiste, ou qu’on accorde un blanc seing à une entreprise sous prétexte qu’elle est privée: une administration reste une administration – un monument humain élevé à la bureaucratie – qu’elle soit publique ou privée.

    « Il est plus que temps de moraliser la vie de nos grandes entreprises »

    Comment ? A coups de matraque de policiers et leçons de vertu données par les politiciens, ces bien connus parangons d’éthique et de déontologie ? Ou alors en s’appuyant sur la responsabilité individuelle, qui manque parfois dans les réunions de « soviets » que sont les conseils d’administrations de beaucoup de grandes entreprises ? (je propose des pistes libérales dans le lien ci-dessus)

    Et puis ce ne sont pas « nos » grandes entreprises. Elles appartiennent à leurs actionnaires.

    « C’est comme le conseil de l’ordre des médecins, on attend toujours la première sanction contre ceux qui trahissent le serment d’hypocrate qui refusent de soigner les patients bénéficiant de la CMU c’est peut etre ça aussi etre “liberal”. »

    Je suis contre l’esclavage. Alors, oui, je trouve que c’est être libéral que de pouvoir refuser de soigner quelqu’un aux frais des autres travailleurs du pays, sans leur demander à eux leur avis.

  96. Naufrage says:

    Il est plus que temps de moraliser la vie de […]

    Les fachos rodent toujours.
    Votre morale c’est la bonne, et on doit vous obéir, c’est ça?

  97. antoine du 13 says:

    Voila,enfin vous etes claire : »Je suis contre l’esclavage. Alors, oui, je trouve que c’est être libéral que de pouvoir refuser de soigner quelqu’un aux frais des autres travailleurs du pays, sans leur demander à eux leur avis ».Voila la réponse d’un humaniste-liberaliste CON-VAINCU.Tiens je ne savais pas que nos bons docteurs étaient des esclaves.Precision :QUELQU’UN(CMU):ce sont les plus misèrables la plupart son des( ex )travailleurs ,voir des travailleurs précaires,EUX:les moins à plaindre vous trouvez pas?malgré la CMU il ne sont pas encore à pointer à l’ANPE ni manger au resto du coeur.

  98. Zapatero says:

    Antoine, a combien faites vous les cours de blagues et français?

    J’en serai ravi si vous pouviez me montrer les nuances de la langue qui vous permettent de faire des blagues si intelligentes.

    Bravoooo…

  99. jesrad says:

    « Tiens je ne savais pas que nos bons docteurs étaient des esclaves. »

    Vous avez écrit que vous attendiez avec impatience que les médecins refusant de soigner les bénéficiaires de CMU (donc sans payer) soient sanctionnés pour cela. C’est donc que vous souhaitez les forcer à faire ce travail sous peine de punition, et que les contribuables soient forcés d’assumer les dépenses que cela occasionne, à la pointe du fusil. Eh bien ça, c’est de la servitude, serment d’Hypocrate ou pas. Et je suis contre.

    « ce sont les plus misèrables la plupart son des( ex )travailleurs ,voir des travailleurs précaires »

    Non, un certain nombre d’entre eux ne sont pas misérables (tandis que bien des travailleurs ordinaires sont en train de le devenir). En plus pour ce que j’ai pu en lire dans les témoignages des-dits médecins, les cas de refus sont souvent motivés par la volonté de préserver les ressources existantes pour les consacrer à des cas qui en vaillent plus la peine (béh oui, en Union Soviétique la nourriture était collectivisée et on avait des files d’attente, en France ça devient la même chose aux Urgences grâce à la collectivisation des moyens du système de santé), ou parce que le « bénéficiaire » n’en est en fait pas un (fraude courante).

    Laurett est une travailleuse précaire, elle pourra probablement vous répondre sur le sujet de sa relation aux divers dispositifs d’aide.

    De toute façon votre argument entier est spécieux: vouloir la fin effective du monopole de la sécu n’est pas du tout équivalent à vouloir la fin de l’assistance aux dépenses de santé des plus démunis. En ce qui me concerne c’est même le contraire.

  100. marc du 13 says:

    S’il est vrai que personne n’a vraiment cherché à appliquer honnêtement les idées de Marx, quyi n’ont servi que de prétexte à une nouvelle forme d’oppression, la même chose n’est pas vrai pour le libéralisme. Le libre-échange, les privatisations, la baisse du train de vie de l’Etat ont eu des ardents défenseurs. Et c’est là que ça déconne: l’échec du libéralisme vient bien de sa mise en application, qui a chaque fois se termine par l’Etat devant régler l’ardoise.

    Il est frappant de noter que certains préceptes des théoriciens du libéralisme (suppression de la propriété intellectuelle, suppression de l’héritage et de la succession) ne trouvent que peu d’écho chez les libéraux eux-même, étrangement. Justement les principes du libéralisme qui désavantagent les riches, par une étrange coïncidence…

    Le libéralisme économique prétend assurer la prospérité des gens, y compris les non-entrepreneurs, par un effet de billard à 50 bandes dont on serait bien en peine de trouver un exemple concret. Dans la pratique, c’est simplement un prétexte à l’exploitation des pauvres par les riches, et pour jouer au billard, vous pouvez toujours rêver…

  101. jesrad says:

    « il est vrai que personne n’a vraiment cherché à appliquer honnêtement les idées de Marx, »

    Ce genre d’affirmation gratuite est malhonnête d’une manière particulièrement insidieuse: elle assume sans l’admettre que le marxisme puisse « marcher en théorie » mais pas en pratique, ce qui est inepte: une théorie marche dans la réalité, dans un contexte et des limites donné, ou elle ne marche pas du tout, point-barre.

    « Le libre-échange, les privatisations, la baisse du train de vie de l’Etat ont eu des ardents défenseurs. Et c’est là que ça déconne: l’échec du libéralisme vient bien de sa mise en application »

    Quel échec ? Prouvez donc qu’il y a un échec au lieu de partir du principe qu’il y en a un. Parce que, quand je regarde le monde réel, je vois que les pays les plus libéraux sont aussi ceux où les gens vivent plus longtemps, sont plus confiants, jouissent de libertés civiles et économiques plus élevées, sont mieux éduqués et mieux soignés que dans les pays moins libéraux, je vois que le développement est bien lié au libéralisme. Même en matière de prospérité des plus pauvres et de sortie de la misère l’avantage va aux pays plus libéraux.

    « Le libéralisme économique prétend assurer la prospérité des gens, y compris les non-entrepreneurs »

    …et y parvient, dans la mesure où il est effectivement appliqué, indiscutablement et très manifestement.

    « l’exploitation des pauvres par les riches »

    Détaillez donc, je vous prie, comment vous pouvez passer du libéralisme, la doctrine de l’égalité de droit et de la moindre coercition, à l’exploitation de certains par d’autres. Faites cet exercice, parce que je peux vous dire que je suis passé précisément par là, et qu’en grattant un peu (beaucoup) on se rend compte que ça ne tient pas la route du tout.

  102. marc du 13 says:

    Pas d’arguments,minimum syndical,vous ne faites que garder la boutique du liberalisme en faillite.C’est un échec total.

    Vous me demandez de detailler,pas la peine ,regardez c’est pitoyable,vos ruines sont encore fumantes .

    Alors à quoi bon!!.

  103. jesrad says:

    Mes arguments sont dans les liens. Les vôtres sont absents.

    Les ruines qui fument sont celles de l’interventionnisme, comme expliqué dans l’article sur cette même page. Même les grands intellectuels de la gauche le reconnaissent.

    Qui est en déni, ici ?

  104. Martini says:

    Et hop, encore quelques commentaires à 0% de matière grise de Machin du Treize. « Lalala, j’entends pas les arguments avec mes oreilles fermement bouchées, donc ils n’existent pas ! » Avec ce genre de mentalité plutôt se crever les yeux que se remettre en cause !

    Des centaines de millions de gens partout dans le monde applaudissent la mondialisation et les mécanismes de marché qui les tirent à une vitesse ahurissante de la pauvreté, mais « c’est un échec » – hein ? Si Besancenot & Co le disent c’est que c’est forcément vrai ?

  105. marc du 13 says:

    Je suis sûr que j’ai plein d’arguments, c’est juste que j’arrive pas à en trouver un seul pour le moment. Ils doivent pourtant sûrement crever les yeux, hein, mais là, j’ai un trou.

  106. Martini says:

    C’est trop tard. Vous aviez eu pourtant une douzaine de jours pour en trouver. Jesrad a été bien trop généreux en vous donnant le bénéfice du doute tout ce temps, mais vue votre apologie déguisée du dictateur Chavez, c’est à moi de prendre le relais.

  107. Karl du 13 says:

    Et de la science, mouche aveugle, docteur insensé, tu n’as pas vu cette subtile toile d’araignée tendue par le destin entre la lumière et toi, tu t’y es jeté à corps perdu, misérable fou, et maintenant tu te débats, la tête brisée et les ailes arrachées, entre les antennes de fer de la fatalité ! — Maître Jacques ! maître Jacques ! laissez faire l’araignée. — Je vous assure, dit Charmolue qui le regardait sans comprendre, que je n’y toucherai pas.

  108. Martini says:

    Des disciples arrivent et lui demandent :
    -« Comment as-tu commencé ta carrière ? »
    -« Comme petit fonctionnaire. »
    -« As-tu renoncé pour te consacrer à ton développement personnel ? »
    -« Non, j’ai simplement renoncé »
    Ils ne comprennent pas.
    Certains veulent le rencontrer pour écrire l’histoire de sa vie.
    -« Qu’as-tu fait dans ta vie ? »
    -« J’ai sauté dans un fleuve, puis je suis devenu pêcheur, puis j’ai quitté la cabane de roseaux au milieu de la nuit, puis je suis devenu ouvrier agricole.
    Alors que je rassemblais de la laine en ballot, j’ai tout laissé et suis allé à Mossoul où je suis devenu marchand de peaux, j’ai fait des économies mais je les ai données, puis je suis allé à Samarkande où j’ai travaillé comme épicier. Et c’est là que je suis maintenant.
    -« Mais… cette vie inexplicable ne dit pas comment ni pourquoi tu as acquis ces dons étranges ? »
    -« C’est ainsi » dit Mojud.

  109. Al1dommage says:

    Chapeau pour ce site et ces commentaires judicieusement publiés…
    Juste une question, un point qui me gène. Dans un monde où l’on ne contrôlerait plus rien, laissant les entreprises et le marché, de fait, se réguler de lui-même, comment financer la sauvegarde du patrimoine, la culture, la police… Il est vrai qu’on pourrait imaginer un système de privatisation de ce type de services, y compris pour, par exemple, la sauvegarde des régionalismes / spécificités locales. Mais tout de même, et tout particulièrement dans le cadre de ces exemples, comment à fonctionnerait ?
    Seuls les impôts (qu’elle qu’en soit la forme), rendent à mon sens possible l’existence de monuments et leur maintien en bonne état, ou la protection d’un environnement naturel. Même si un système plus anarchique, en tout cas beaucoup moins centralisé, semble séduisant, comment pourrait-il se substituer efficacement aux institutions en place ?
    PS : désolé, mais mon style est loin d’être aussi enlevé que le votre…

  110. jesrad says:

    « Dans un monde où l’on ne contrôlerait plus rien, laissant les entreprises et le marché, de fait, se réguler de lui-même, comment financer la sauvegarde du patrimoine, la culture, la police… Il est vrai qu’on pourrait imaginer un système de privatisation de ce type de services, y compris pour, par exemple, la sauvegarde des régionalismes / spécificités locales. Mais tout de même, et tout particulièrement dans le cadre de ces exemples, comment à fonctionnerait ?
    Seuls les impôts (qu’elle qu’en soit la forme), rendent à mon sens possible l’existence de monuments et leur maintien en bonne état, ou la protection d’un environnement naturel. Même si un système plus anarchique, en tout cas beaucoup moins centralisé, semble séduisant, comment pourrait-il se substituer efficacement aux institutions en place ? »

    Je demande à voir la preuve ou à défaut une assez plausible explication de la façon par laquelle les impôts pourraient permettre l’existence du moindre monument qui, sans eux, n’existerait pas.

    Les musées privés et collections privées d’œuvres d’art ne manquent pas, et c’est le mécénat qui nous donna l’art de la Renaissance. Comme le rappelle parfois Serge Schweitzer, l’ordre libéral nous a donné Venise, l’ordre socialiste nous a donné Sarcelles. Je peux vous donner en exemple la compagnie de gestion privée du patrimoine ou Culturespaces de Suez pour ce qui est du secteur privé des monuments historiques. En France la moitié environ des 41000 monuments historiques sont privés (chiffre à comparer aux forêts, qui le sont à presque 75%).

    De manière générale, plus les gens ont la possibilité pratique de s’enrichir en nombre, mieux la culture se porte.

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