La CDC fait patatras

Communiqué de l’Agence Fausse Presse:
Les dirigeants de la Caisse des Dépôts et Consignations ont émis un avis hier pour prévenir le public que la CDC enregistrait des pertes pour la première fois de son existence, ce qui privera l’état français de tout dividende (soit un non-revenu d’environ un demi-milliard d’euros pour celui-ci). L’avis prévient également que si le CAC descend à 2800 et moins, la CDC fera faillite, et conclut en souhaitant de joyeuses fêtes et une bonne année à tous les détenteurs de Livret A.

À propos Martini
I'm a stuffed penguin, and I hate you.

20 Responses to La CDC fait patatras

  1. orion du 13 says:

    Le liberalisme c’est une escroquerie intellectuelle que reprennent nos « entrepreneurs » sans vergogne.
    Déjà ils n’ont pas eu besoin de l’assistance d’un gynéco et d’une sage-femme pour naître. Leur mère n’a pas eu besoin de jour de congés pour les élever.
    Ils se sont éduqués tout seul sans l’aide de professeurs.
    Ils n’ont pas bénéficié de l’énorme background de connaissances mis à leur disposition par la Société.
    Ils n’ont pas de collaborateurs.
    Ils ont donc toujours tout fait, tout seul: il est normal qu’il ne partagent pas les « richesses » produites.

  2. Martini says:

    Eh oui. Le libéral a l’ignoble prétention, après avoir payé grassement un plombier pour réparer une fuite d’eau que l’état lui interdit de réparer tout seul, de refuser de payer une rente à vie en supplément à ce plombier.

  3. orion du 13 says:

    Le libéralisme a amené la crise ..Je constate aussi que la Caisse des dépôts et consignations a renfloué Dexia.
    Je croyais que les caisses étaient vides …(ma candeur sans doute)
    Je constate aussi qu’on s’empresse de « nationaliser » les pertes alors que l’on n’a pas envisagé la même chose du temps des profits faramineux.
    On veut sauver le système bancaire ..En fait « on met de la litière par dessus les bouses « .

    Ne serait-il pas plus sain de profiter de l’occasion pour le réformer ?
    Les banques une fois remises sur pied demanderont-elles à leurs actionnaires de renflouer les ménages endettés du fait de la spéculation débridée ?
    Je gage que non, bien au contraire , ce sera un alibi de plus pour « saigner le cochon ».
    La curée a déjà commencé aux Etats-Unis : les agents immobiliers rachètent à vil prix et en masse les maisons désertées par les « mauvais-payeurs », les louent en attendant de les remettre sur le marché lorsque les prix remonteront grâce aux subsides de l’Etat .

    Les bourses et les golden boys traversent un mauvais passage mais ils ont encore de beaux jours devant eux.

    Attention février n’est plus tellement loin Martini!

  4. Martini says:

    « Le libéralisme a amené la crise « 

    Non, l’interventionnisme de l’état dans le domaine hyper-régulé de la banque a amené la crise: en subventionnant le crédit hypothécaire par la baisse autoritaire et centralisée des taux d’intérêts et par la couverture massive de ces crédits (5000 milliards de dollars !) par les contribuables, l’état fédéral américain a engendré une énorme bulle d’investissement qui a arrosé tout le monde en éclatant lorsqu’il a été obligé de relever les taux d’intérêts à cause de l’inflation induite par cette bulle.

    Inutile de vous répéter le mantra « célafautolibéralisme », ça ne changera pas les faits. Et les faits disent: l’état est coupable.

    « Je constate aussi qu’on s’empresse de “nationaliser” les pertes alors que l’on n’a pas envisagé la même chose du temps des profits faramineux. »

    Eh oui, c’est le socialisme au profit des financiers. La sécu à la sauce bancaire, qui soigne sur le dos de tout le monde les déçus qui avaient misé sur le « tous propriétaires » et les prix immo sans cesse montant – solidarité !

    « Je gage que non, bien au contraire , ce sera un alibi de plus pour “saigner le cochon”. »

    C’est bien pour ça qu’on appelle, ici-même, depuis le début, à pousser le plus vite possible ces incapables à la faillite en masse, au lieu de les récompenser à coup d’argent public.

  5. Mateo says:

    Pourquoi continuer de répondre à quelqu’un d’aussi bête et obtus?

    Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut entendre!

  6. BastOoN says:

    Je trouve ça intéressant de répondre même aux plus poncivants coquins : cela permet aux nouveaux lecteurs de voir la probité du lieu et d’appréhender le libéralisme/agorisme sous l’angle du débat. Merci Martini !

    Il ne faut pas non plus traiter Orion d’abêti obtus sous prétexte qu’il montre cette tendance sur l’aspect économico-politique. Ne jamais s’abaisser au niveau de ses détracteurs (tant qu’ils ne sont pas violents) !

  7. orion du 13 says:

    Hé oui Matéo,il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Certains passent à coté de la vérité sans même s’en apercevoir. Ils refusent de regarder les choses en face de peur qu’elles contrarient leurs convictions.

    Et j’en sais quelque chose !

  8. orion du 13 says:

    Si quelqu’un doit mediter Martini c’est bien vous!sachez que mon esprit est indompté,ce n’est malheureusement pas le cas du votre.

  9. jesrad says:

    Esprit indompté ? Jusqu’ici vous avez surtout répété inlassablement les mêmes poncifs éculés déjà assénés avant vous ici-même par d’autres, auxquels ont été faites les mêmes réponses. Eux ont eu la décence d’y prêter attention, d’ailleurs, alors que vous n’avancez pas même un début d’argument ou de fait justifiant votre position. C’est à croire que vous avez été lavé du cerveau…

  10. orion du 13 says:

    Dans le contexte économique présent, il est vrai que les libertaires ne sont pas en mesure de concevoir un projet de société clairement formalisé, et le pourraient-ils qu’il continueraient à considérer que ce projet n’aurait de légitimité qu’avec l’approbation du plus grand nombre, par voie démocratique (démocratie directe et non représentative). Ils savent cependant (et en cela, ils ne sont pas les seuls!) que le projet de société libérale est en faillite.

    La social-démocratie actuelle s’enfonce dans le fascisme, ça, c’est clair. Un naufrage qui est l’écho de son abandon de tout projet libéral au cours des dernières décennies. Que vous y voyiez l’échec d’un libéralisme pourtant toujours plus rejeté dans le monde occidental n’est qu’une preuve de votre aveuglement.

    Que la somme des intérêts particuliers les plus puissants a conduit notre planète à un point de détérioration tel que des scientifiques des plus sérieux s’interrogent sur notre devenir collectif. Ils savent que les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres (osez dire le contraire!) et que l’hémisphère sud rassemble des millions de nos semblables qui quotidiennement crèvent au nom de l’égoïsme des nantis.

    Je n’ai aucun mal à affirmer le contraire, preuves à l’appui. Vous vivez dans le mensonge, un mensonge bien pratique pour vos maîtres et exploiteurs réels, qui tirent vos ficelles depuis leurs palais sous couvert de mandat « démocratique » (confondant ainsi plébiscite et légimité). Le mal qui afflige les pays du tiers-monde a été étudié sur ce blog.

    Votre revendication pour que l’intérêt particulier soit inscrit aux frontons de nos temples monétaires est, selon moi, un combat d’arrière-garde;

    Vous êtes tellement à court d’arguments que vous en êtes réduit à m’inventer des revendications idiotes pour pouvoir ensuite les attaquer ? C’est minable.

  11. Herbert West says:

    Quand j’entend l’expression « projet de société », je sors mon revolver.

    Blague à part, nous (libéraux) n’avons strictement *aucun* projet de société. Etonnant, non ?

    > Ils savent que les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres (osez dire le contraire!)

    Dire le contraire d’une affirmation aussi simpliste ne nous apporterait rien.
    En réalité, cela dépend des pays. Si les habitants du Zimbabwé s’appauvrissent, ce n’est pas le cas, par exemple, des Chinois ou des Indiens.
    Est-ce que les Coréens du Sud sont riches parce qu’ils exploitent les Coréens du Nord ?

    > et que l’hémisphère sud rassemble des millions de nos semblables qui quotidiennement crèvent au nom de l’égoïsme des nantis.

    Non. Ils crèvent à cause de contextes politiques qui les empêchent de prospérer. Mais je ne nierai pas que certains occidentaux ont une part de responsabilité dans tout cela.

    > Votre revendication pour que l’intérêt particulier soit inscrit aux frontons de nos temples monétaires est, selon moi, un combat d’arrière-garde;

    Deux possibilités : ou bien vous faites partie des très rares humains qui se sacrifient et font don de leur vie pour les autres (du style Mère Thérésa ou l’Abbé Pierre), ou bien vous êtes en réalité comme nous et vous vivez pour vous avant de vivre pour les autres… tout en tenant un discours hypocrite afin de sauver les apparences.

  12. orion du 13 says:

    [insulte gratuite démontrant que son auteur n’a pas d’arguments]

  13. Bertrand Monvoisin says:

    Orion est un individu typique de la génération Besancenot : un perroquet rabâchant des fredaines avec une inculture sans bornes. Il n’a même pas une « culture marxiste » comme pouvaient en avoir les cocos dans les années 50. Demandez-lui de vous décrire le centralisme démocratique, la dictature du prolétariat ou tout autre terme marxiste il séchera, preuve qu’il ne maîtrise pas son sujet. Les riches toujours plus riches les pauvres toujours plus pauvres cela s’appelle la paupérisation absolue, il s’agit en l’espèce d’une escroquerie intellectuelle absolue. Pendant les trente glorieuses le PCF ne cessait de hurler à la paupérisation absolue alors que durant cette période de forte expansion toutes les classes de la société se sont enrichies ; les pauvres ont ainsi pu devenir propriétaires de leur logement d’habitation (parfois même plus), s’équiper en électroménager, téléphone, automobile… grâce aux salauds de libéraux. Même cet ultra-pauvre qu’est Orion, est propriétaire d’un ordinateur et d’une ligne internet.

    Des cas concrets, que rejettent les maxistes qui ne vivent que dans des limbes étherées, démontrent la fausseté de la paupérisation absolue, Andrew Carnegie est né très pauvre en Ecosse et est mort très riche aux EU, d’autres tels les Fugger ont connu des revers de fortune, il n’y a donc pas de fatalité. La fixation que font les marxistes sur l’argent des autres est caractéristique d’une jalousie pathologique intrinsèque à leur sinistre doctrine : incapables d’entreprendre, de développer, de créer, ils rêvent de vols et de rapines !

    Les pays « libéraux » sont de tels enfers que ceux qui ont la « chance » de vivre dans des « paradis marxistes » font tout pour rejoindre ces « enfers », boat people et balseros risquent leur vie pour devenir des « esclaves de l’ultra-libéralisme ».

    La pollution est seulement l’affaire des « salauds de libéraux », bien sûr il n’y avait pas de pollution en URSS, aucun sous-marin nucléaire de la glorieuse marine soviétique n’a coulé dans la mer des Barents, les centrales thermiques soviétiques ne polluaient pas, les usines soviétiques qui deversaient leur déchets directement dans les cours d’eau ne polluaient pas, l’assèchement de la mer d’Aral résulte d’un complot de la CIA (toujours le complot comme thèse ultime).

    Un petite question au souverain poncif, au che guevara des Blogs et Fora, Cher camarade Orion quel fonds spéculatif ultralibéral était actionnaire de la centrale nucléaire de Tchernobyl ?

  14. orion du 13 says:

    Bizarre, cette façon de répondre à des faits ? Quand vous n’avez aucun argument à opposer, vous suggérez ou déclarez que quelqu’un est un autre.

    Oui monsieur dans l’ensemble du monde ulta libéraliste, les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres.

    C’est faux. J’ai fourni un lien qui détaille les preuves du contraire plus haut. Vous n’avez d’ailleurs cité aucun fait, rien qu’une opinion.

    Oui le peuple Africain en très grande majorité est pauvre et qu’il fuit au risque de leur vie la misère(boat people), mais ce qui n’empêche pas une minorité d’être très riche en valeur relative et en valeur absolue !

    Eh oui, le tiers-monde, très en retard en matière de liberté économique, reste aussi en retard de développement. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il y a un lien de cause à effet entre leur anti-libéralisme et leur situation déplorable.

    je me rappelle aussi avec quelle ferveur les libéraux appuyaient les noirs victimes de la ségrégation raciale aux U$A ou de l’apartheid en Afrique du Sud…

    Vous vous rappelez des choses qui n’ont jamais été, alors. Les libéraux ont toujours dénoncé le racisme. Bastiat en son temps combattait le colonialisme. Mises établissait le lien de cause à effet entre socialisme et conflits nationaux. Hayek démontrait dans « la route de la servitude » comment la réglementation de l’état menait à la perte des libertés civiles. Même Ayn Rand, chantre de l’égoïsme en tant que vertu, qualifiait le racisme de forme la plus crétine de collectivisme, à raison. Et l’une des figures proéminentes de la lutte contre l’apartheid sud-africain, feue Helen Suzman, était une libérale convaincue. Pareil en remontant dans le passé, les précurseurs des libéraux ont toujours soutenu l’égalité de droit – l’isonomie – fondement de toute démocratie libérale. Par exemple les scolastiques de l’école de Salamanque, pionniers du capitalisme, ont mené l’église catholique a reconnaître une âme et des droits égaux aux peuples d’Amérique, en pleine période des conquistadors. Les exemples de l’opposition farouche des libéraux aux racismes et autres ségrégations stupides ne manquent pas. Par contre, vous n’avez avancé aucun exemple du contraire. On voit aisément dans quel camp se trouve la vérité, à l’évocation de ces faits.

    Mais bon, les faits ne vous intéressent pas vraiment.

    Ils sont tellement aimés ces ultra libéraux que pratiquement toutes les catégories sociale doivent descendre dans la rue pour faire entendre leurs revendications et leurs oppositions. Sans aucun effet, évidemment! Tous les pouvoirs de décisions étant entre les mains des conseils d’administration des multinationales à des milliers de kms des frontières européennes… Les gros requins sont en train de manger les petits. Vive la libre circulation, la libre concurrence et les profits, tant pis pour les peuples !

    Et encore des contre-vérités à la pelle ! Voici les faits, rappelés par Rolf Ewards: la distribution de la production est passée ces dernières décennies des 20% plus grandes entreprises fournissant 80% de tous les biens et services, à 28% fournissant 72% de tout. Cette tendance à l’éclatement, l’étalement et la perte de vitesse des gros à la faveur des petits, contraire à ce que vous avancez sans rien pour la justifier, est encore plus flagrante aux USA où, selon les chiffres officiels et vérifiés, de 1980 à 1995 la part des 500 plus grandes entreprises du pays (Fortune 500) est tombée de 58% du PIB à 37% seulement. L’économie libérale progresse plus vite que n’importe lequel de ses constituants: sa tendance naturelle, établie pendants des décennies, est la dissolution des monopoles et oligopoles.

    Là encore, les faits montrent très clairement dans quel camp se trouve la vérité.

    Ensuite, il est piquant de voir un anti-libéral s’insurger contre ces Soviets que constituent les conseils d’administration des grandes multinationales – ces « fleurons nationaux » bâtis par les états pour la guerre économique dans un but nationaliste, et qui constituent rien de moins que de grosses mottes de socialisme encombrant le marché libre.

    Les citoyens en sont réduits à défiler dans la rue pour être entendus… de leur gouvernement, qui s’est arrogé tous les pouvoirs de décision ! Au lieu de négocier directement avec son employeur, on est obligé de participer à la mascarade des syndicats oligopolistiques et corrompus, seuls interlocuteurs acceptés par l’état, qui détient tout pouvoir sur les contrats de travail à travers la législation !

  15. anonyme du 13 says:

    Et vlan! et encore!votre idéologie usée néolibérale qui fait toujours le procès des monopoles d’Etat.Mais l’Etat est loin de posséder le monopole du monopole. Il y a tous les secteurs fondés sur les ressources naturelles et les matières premières. Structurellement,prenant l’exemple d’une entreprise comme Total elle ne peut pas perdre de l’argent en effet si il y a pénurie de pétrole, plus le prix du baril augmente et plus la recette de la sociéte s’accroît.De même la croissance chinoise nourrit mécaniquement Arcelor .
    En France les sociétés du cac 40 ont distribué des dividendes et 10 autres encore sous forme de rachat d’actions Or cette glorification du coupon de l’actionnaire s’effectue au détriment de l’investissement.Le marché choisit les entreprises « vaches à lait » au détriment des sociétés plus innovantes et plus soucieuses d’investir que de rémunérer leurs actionnaires.
    J’ai regardé dans le dictionnaire la définition de la rente : »elle est un revenu périodique à l’exclusion de celui du travail »…à l’exclusion de celui du travail: c’est tout le problème…..

  16. jesrad says:

    Je fais le procès de tous les monopoles, pas uniquement ceux de l’Etat – même s’il a une main dans, à ma connaissance, tous ceux qui existent.

    « Structurellement,prenant l’exemple d’une entreprise comme Total elle ne peut pas perdre de l’argent en effet si il y a pénurie de pétrole, plus le prix du baril augmente et plus la recette de la sociéte s’accroît. »

    Pas nécessairement, loin de là. Moins de pétrole vendu, c’est moins de volumes de vente. Et comme les prix ne peuvent pas rapporter plus que l’utilité marginale, les profits peuvent très bien diminuer avec l’augmentation du prix. Je donne des noms de gens qui se sont ruinés en croyant le contraire, dans cet article.

    « Le marché choisit les entreprises “vaches à lait” au détriment des sociétés plus innovantes et plus soucieuses d’investir que de rémunérer leurs actionnaires. »

    Le marché ne fait pas de choix. Les participants du marché, vous et moi compris, font des choix chacun pour leurs propres raisons et déraisons. L’orientation globale vers plus de rente et moins d’investissement est, à mon avis, une conséquence du vieillissement de la population occidentale: les retraités ont besoin de plus de sous, et moins de placements.

    « J’ai regardé dans le dictionnaire la définition de la rente :”elle est un revenu périodique à l’exclusion de celui du travail”…à l’exclusion de celui du travail: c’est tout le problème… »

    Il n’y a pas de problèmes à rémunérer le capital en même temps que le travail. C’est le contraire qui poserait problème et serait d’ailleurs immoral. Le capital est toujours le produit d’un travail préliminaire, « immobilisé » et non-consommé pour démultiplier la productivité du travail d’aujourd’hui. Il est tout à fait juste de rémunérer ce travail « gelé » à hauteur de son utilité.

  17. anonyme du 13 says:

    Depuis la « révolution conservatrice américaine » et l’offensive néo-libérale, dont les effets ont été accentués avec l’écroulement du « socialisme réel » des pays de l’Est, il est devenu quasi honteux de défendre et de promouvoir une action publique volontaire. La nouvelle orthodoxie prétend cantonner le rôle de l’État moderne, et plus généralement de toute instance publique, à celui d’ »État minimal » et exalte les vertus d’un marché-roi idéalisé. Nombreux sont ceux qui ont intériorisé le syndrome de l’“État-modeste”.

    Tellement nombreux qu’on compte sur les doigts d’une seule main en France les membres libéraux des gouvernements des 30 dernières années. Cette « nouvelle orthodoxie », en fait rien de plus que la continuation des idées qui forment le libéralisme depuis Lao Tseu et les Stoïques grecs, est « tellement influente » que le monde occidental, à l’exception notable des rares exemples donnés plus haut (Nouvelle Zélande, Irlande, Canada, Espagne et Estonie) et dans une moindre mesure l’Europe de l’Est, est surtout allé en direction contraire, sans discontinuer dans le cas de la France (mais aussi de la Suisse), depuis un siècle et plus, la part de l’état passant dans le cas de la France de 8% du PIB en 1908 à plus de 49% en 2002 (et encore plus aujourd’hui). « Tellement omniprésente » que les candidats libéraux aux élections oscillent entre 0 et 2% des voix, quand par miracle ils parviennent à se présenter, pendant qu’on les critique (presque toujours en leur absence) sans discontinuer dans la quasi-totalité des débats. Aucune mesure libérale significative n’a été prise dans ce pays depuis au moins trente ans, tandis que dans les autres pays européens on peine à en trouver.

    Quelle « offensive », vraiment ! On empile les politiques antilibérales à marche forcée, on aggrave l’interventionnisme et le protectionnisme, on fait de l’environnement une chasse gardée de l’état au lieu d’amener la société civile à former ses solutions, on s’enfonce dans le tout-politique et le tout-par-l’état à chaque jour qui passe, mais on vivrait une « offensive libérale »… En réalité le débat politique français d’aujourd’hui est coincé entre une gauche qui ne parvient pas à s’émanciper véritablement des lubies d’économie administrée à la soviétique, et une droite bonapartiste et dirigiste qui est en train de s’approprier sans complexe de plus en plus de programmes socialistes. Dans le reste du monde, le populisme (Berlusconi, Sarkozy, mais surtout Amadinejad, Mugabe, Chavez, Shinawatra, Lukashenko, etc.) se porte de mieux en mieux, non sans l’aide (parfois involontaire ou malavisée) de certains occidentaux, et des terroristes (Hamas) ou des dictateurs assumés prennent ainsi le pouvoir petit à petit, partout les libertés civiles sont menacées (Grande Bretagne, Australie, USA, France, et tant d’autres), et maintenant tous ces gens se préparent à saisir l’occasion de la crise financière pour effrayer encore un peu plus les peuples et les asservir une bonne fois pour toutes. Il y a eu des progrès fondamentaux un peu partout dans le monde depuis l’effondrement de l’URSS, mais si peu en regard des attaques contre la liberté, qu’on ne peut pas décemment parler d’essor du libéralisme, mais bien du contraire.

    Fareed Zakaria tire le signal d’alarme depuis onze ans, il nous a averti depuis aussi longtemps de ce rejet progressif des droits naturels et de la société civile en faveur d’un absolutisme qui pourrait sonner le glas de la démocratie.

    Vous feriez bien de vous demander si vous êtes vraiment dans le bon camp.

    Cependant on ne peut se contenter d’une critique globale du néo-libéralisme, car le succès de ses thèses vient de ce qu’elles mettent l’accent sur de réels problèmes. Dans notre pays le vent libéral et les excès de l’“étatisme à la française” s’auto-aliment et le néo-libéralisme n’est fort que de la faiblesse de ceux qui s’y opposent, il occupe le vide laissé par les échecs et les impasses de ceux qui ont survalorisé l’État comme instrument du changement social. Dans chacun des arguments présentés par les thèses libérales il y a une part de vrai, et c’est le fait de refuser d’apporter des réponses qui permet de présenter le libéralisme comme une alternative globale. Il faut donc accomplir deux tâches à la fois : une critique globale du néo-libéralisme dans toute sa complexité, et une correction des excès de l’étatisme.

    Allez-y, critiquez et corrigez, c’est exactement ce que je demande.

  18. Mateo says:

    Franchement Jesrad, je ne sais pas comment tu fais pour continuer à répondre pédagogiquement à cet énergumène au cerveau manifestement lobotomisé par des années de propagande.

    Jamais aucun argument, des affirmations péremptoires, sans aucune preuve, sans aucune source donc, et une mauvaise foi à peine imaginable

    Personnellement, j’appelle ça un troll, et en général le mieux est de les ignorer tellement ils sont irrécupérables…

    Oh, c’est simple: les réponses ne sont pas destinées qu’à lui 😉

  19. Bertrand Monvoisin says:

    La majorité des pays africains ne sont pas des démocraties libérales mais au contraire des dictatures où les droits fondamentaux sont bafoués par des dirigeants locaux. Combien d’Africains exploités par les méchants Blancs racistes en Europe ou aux EU repartent au bled ? Pas lerche et pourtant ils ne deviennent pas tous riches, donc si ils restent dans leur pays d’adoption c’est parce qu’ils bénéficient d’une plus grande liberté.

    Comment expliquer le fait que les Africains n’émigrent pas en masse dans les « paradis » que sont Cuba la Corée du nord, la Chine Populaire ou encore le Chavezuela ? Parce qu’ils n’ont pas envie de quitter une dictature pour une autre plus efficace en terme de répression.

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